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Séminaires

Séminaire 2024-2025
Arts, écologies, contre-feux

t— L'écologie, on le sait, est un sujet brûlant ! Tellement que ça flambe de partout : les forêts en Amazonie, au Canada, en Thaïlande, en Corse, en Grèce… Alors, allumons des contre-feux. Bourdieu, à qui nous empruntons la notion, montrait, en son temps, les effets destructeurs des politiques néolibérales sur toutes les formes de socialisation et de protection sociale conquises au fil de décennies de luttes. Aujourd'hui, il nous faut ajouter le retour des extrêmes-droites, des guerres et des génocides… Qu'en est-il des artistes? Il est certain que, sans être nécessairement des militants, de nombreux artistes allument aussi des contre-feux, dans leurs modes d'expression propres comme dans leurs synergies.

Pour l'année 2024-25, le séminaire transdisciplinaire organisé par le collectif de l'université Paris 8 Arts, écologies, transitions, initié en 2016, poursuit son chemin, en s'enrichissant de nouvelles collaborations. Après avoir exploré les formes de radicalité, il souhaite prolonger la réflexion autour de propositions artistiques associant enjeux environnementaux, sociaux ou encore économiques et traiter notamment la relation des artistes à l'écoféminisme ou à l'écologie décoloniale. 

Calendrier

t— Séance 1. Mercredi 23 octobre 2024, 18h-20h. Mains d'Œuvres, Saint-Ouen, salle Star Trek

t— Séance 3. Mercredi  4/12, 18h-20. INHA, salle Mariette

t— Séance 4. Mercredi 12 février 2025, 18h-20. INHA, salle Mariette

t— Séance 5. Mercredi 5 mars 2025, 18h-20. INHA, salle Mariette

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t— Séminaire doctoral inter et trans-disciplinaire
de l’EDESTA / 2024-2025

t— {  Présentation du volume collectif Arts, écologies, Transitions. Un Abécédaire (Presses du réel, 2024)

t—  { pP. Isabelle
Launay (Université Paris 8) : 
Mémoire et œuvre chorégraphique }

t— Arts, écologies,
contre-feux

t—  { pP. — Fabrice Rochelandet (Université Paris Sorbonne Nouvelle) : Urbanisme transitoire }

t—  { pP. Vallia
Kardi et Marion Mollard
Fuentes (Mains d’Œuvres) :
Le projet Verdir Cordon Ensemble  } 

t— { pP. —  Alice Gervais-Ragu (Université Paris 8) :  Collaboratifs : créations collectives, participatives,
immersives 

t— Première séance

Mercredi 23 octobre 2024, 18h-20h.

t—  { pP. — Claire
Fagnart (Université Paris 8) :  Visuel  } 

t— Mains d’Œuvres, 1 Rue Charles Garnier, 93400 Saint-Ouen-sur-Seine, salle Star Trek

t— { pP. — Eric
Lecerf  (Université Paris 8) :  Aliénation } 

t—  Entrée libre

Séminaire 2023-2024
Formes de 
radicalité

t— Le séminaire transdisciplinaire Arts, écologies, transitions, initié en 2016, poursuit son chemin, en s’enrichissant de nouvelles collaborations. Pour 2023-24, il souhaite explorer les formes de radicalité.

La notion de «radicalité» renvoie à celle de racine et, d’une certaine manière, tout aussi bien à la profondeur qu’à la partie cachée d’un phénomène. Par conséquent, l'adjectif «radical» implique une capacité d’analyse entière, voire accomplie, qui va jusqu’au bout.

t— Dans l’art, cette notion convie des pratiques de recherche et expérimentales qui ont souvent contribué à élargir le concept d’art lui-même. Le contenu généralement attribué à l’art radical concerne aussi la notion d’engagement et d’implication politiques manifestes contre les pouvoirs, les intérêts économiques dominants ou les pratiques artistiques officielles – en entendant par «officielles» des pratiques qui se soumettent à ces pouvoirs et intérêts. Dans l’écologie politique, dans la mesure où les gouvernants actuels se saisissent de la question écologique selon une logique gestionnaire – dont le constat analytique «vu du ciel» s'appuie sur des chiffrages statistiques, des mesures, des modélisations, et dont la mise en œuvre se caractérise par des plans, des programmes des règlementations, des taxes ou des compensations – il n’est pas étonnant de voir émerger en réponse une forme d'«écologie radicale», plus concrète, rejoignant l'écologie dite «profonde» (Yves Citton, Pour une écologie de l'attention, Points, 2014), mettant en œuvre des actions proches de l’activisme tels la dénonciation, l’occupation ou le sabotage. La démarche tendrait à se recentrer sur le vivant, proposant de combattre le productivisme, de ralentir, de promouvoir la proximité, la décroissance, le commun ainsi qu’une alternative faite de convivialité et de singularités.

t— Par ailleurs, de nombreux artistes travaillent actuellement sur la radicalité du pouvoir et des intérêts économiques en place. L’analyse, la déconstruction critique et la dénonciation de leur jusqu’au-boutisme sont au centre de leurs projets. Ils et elles thématisent la question de l’extrémisme des gouvernants qui s’exprime par des pratiques littéralement écoterroristes, par l’appropriation et la destruction des communs, par l’aggravation des divers modes d’exploitation sociale, genrée ou spéciste, par les logiques extractivistes, etc., un extrémisme qui a pour but une “an-esthésie» généralisée et programmée. Les artistes leur opposent, avec leurs œuvres, de nouveaux modes de sentir et d’être ensemble, des solutions concrètes et des alternatives globales de relation au monde non polluées par ce cynisme radical et jusqu’au-boutiste. Ainsi, création et imagination s’entremêlent avec engagements et activismes, faisant naître des militantismes esthétiques et des artivismes. 

t— Le séminaire se propose, en invitant des artistes et des théoriciens de l’art, de rendre compte et d’analyser comment l’art, par sa radicalité, peut contribuer à l’écologie politique en proposant des «utopies réelles» (Erik Olin Wright, Utopies réelles, traduction Vincent Farnea, Paris, La Découverte, 2010); comment il génère des formes directes ou indirectes de productions esthétiques qui critiquent le modèle non-soutenable des pouvoirs existants ; il souhaite aussi prolonger le débat en étudiant certains mouvements sociaux de défense, de proposition ou de production qui, sans relever de ce qu’on appelle traditionnellement “art”, développent de nouveaux modes de relation sensible au monde. Identifier ces mouvements à la fois artistiques et écologiques – au sens des trois écologies de Guattari : environnementale, sociale, mentale –, prendre contact avec eux et contribuer à leur compréhension, faire état des éléments constitutifs d’une nouvelle aisthésis, voire d’une nouvelle épistémè : tels sont les objectifs de ce séminaire.

Calendrier

2023.10.25
Présentation de l'équipe et du séminaire

> 18h, INHA, salle Walter Benjamin

2023.11.29 — 

• Gabriel Gendin, Des défis situés et radicaux autour des technologies : Production artistique et éducation en/provenance du territoire latino-américain

• Invités : Juliette Bibasse, Joanie Lemercier, commissaire et artiste: Art, technologie et activisme

• Répondant : Jean-François Jégo

> 18h, INHA, salle Walter Benjamin

 

2023.12.20 —

•Maël Hamey-Jakubowicz, (doctorant): Fanfares et radicalité : organisations musicales et politiques • Invitée: Eliane Beaufils (Université Paris 8, théâtre): présentation d'un livre collectif à paraître

> 18h, Université Paris 8, salle A2-217

2024.02.14 —

• Angelica Speroni : Lucia Romualdi. Portrait d'une artiste radicale

• Invité: Xavier Garnier (Université Sorbonne nouvelle, littératures française et francophone) : Lecture de La Dissociation (roman de Nadia Yala Kisudiki) et présentation des activités du collectif ZoneZadir

• Répondantes: Marie Cazaban-Mazerolles et Zoé Carle (université Paris 8)

> 18h, INHA, salle Pierre Jean-Mariette

   

2024.04.10— 

• Daniel Picciola

• Invitée: Anne Alombert (université Paris 8, philosophie)

> 18h, INHA, salle Pierre Jean-Mariette

2024.23.05 | 2024.25.05 — 

Colloque

t— Université Paris 8, Mains d’Œuvres, INHA 

t— Colloque des 23-24-25 mai 2024,
Écrire en commun(s). Arts, écologies, radicalités

t— Colloque transdisciplinaire organisé par ArTeC, l’université Paris 8 (laboratoires INREV/AIAC, ESTCA, Fablitt, Musidanse, LLCP), Mains d’Œuvres, l’ENS Louis Lumière et le collectif Arts, écologies transitions

ŒŒ fig.— 

1 Arts, Ecologies, Transitions: Constructing A Common Vocabulary chez Routledge et Arts, écologies, transitions. Construire une référence commune aux Presses du réel.

2 Sens dérivé de radix, -icis «racine, origine première». Il faut noter une influence sur l’usage du terme français de l’emploi du mot anglais radical dans le sens d’«absolu, complet». Source : https://www.cnrtl.fr.

t— Dans le domaine de la création, la notion de radicalité (empruntée au latin radicalis «qui tient à la racine, premier, fondamental»—2) convie des pratiques de recherche et expérimentales ayant souvent contribué à élargir le concept d’art lui-même. Le contenu généralement attribué à l’art radical concerne aussi la notion d’engagement et d’implication politiques manifestes contre les pouvoirs, les intérêts économiques dominants ou les pratiques artistiques institutionnelles.

La notion de radicalité est à distinguer d’emblée de l’extrémisme des dominants qui s’exprime quant à lui par des pratiques littéralement écoterroristes ayant pour but une «an-esthésie» généralisée et programmée : appropriation et destruction des communs, aggravation des divers modes d’exploitation sociale, genrée ou spéciste, logiques extractivistes, etc... Les artistes et écrivain.e.s leur opposent, avec leurs œuvres, de nouveaux modes de sentir et d’être ensemble, des solutions concrètes et des alternatives globales de relation au monde non polluées par ce cynisme radical. Ainsi, création et imagination s’entremêlent avec engagements et activismes, faisant naître des militantismes esthétiques et des artivismes pendant que l’attribut de radicalité se déplace d’un pôle à un autre de l’échiquier social et politique.

Dans le même temps, vocabulaires et récits liés aux questions environnementales évoluent, en relation avec l’actualité, ces formes de radicalités venant percuter l’ensemble de nos modes d’expressions. Jamais il n’a été aussi crucial de construire des références communes pour penser la façon dont ces transformations environnementales, sociales, politiques affectent le champ de la création.

La notion de radical recouvre différents champs qui concernent aussi bien la biologie, le politique, la linguistique que les techniques. Elle ouvre la recherche et la création en arts à des approches pluridisciplinaires qui interrogent aussi bien le nouveau négationnisme climatique, les expériences radicales de la nature ou questionnent de façon inédite nos relations aux technologies...

åå Université Paris 8
2, rue de la Liberté,93526 Saint-Denis

Saint-Denis Université

åå Main d’œuvre
1, Rue Charles Garnier
93400 Saint-Ouen-sur-Seine    

Garibaldi


åå INHA (Institut national d’histoire de l’art)
2, Rue Vivienne, 75002 Paris    

Bourse

 

Entrée libre dans la limite des places disponibles.

 

Ce travail a bénéficié d’une aide de l’État gérée par l’Agence Nationale de la Recherche au titre du programme d’Investissements d’avenir portant la référence ANR-17-EURE-0008

Jeudi 23 mai, Université Paris 8 - Maison de la recherche

** 10h-12h. Ouverture et séance 1. Terre et territoires. Auditorium

&& 10h00. Ouvertures par les membres du comité d’organisation / le collectif Arts, écologies, transitions
 

| Modération :  P p.— Dork Zabunyan

​&& 10h30. P p.— Paula Rodríguez Polanco : «É noite na América ou l’amour radical»

&& 11h.  P p.— Sarah Coulaud : «Écritures pluriverselles du territoire en art contemporain»

 

&& 11h30  P p.— Ilenia Caleo: «Who writes? Radical re-Writing of the World. Compost, more-than-human dramaturgies and materiality»

== 12h. Déjeuner

** 13h30-15h30. Séances 2 et 3. Politiques de la radicalité. Auditorium | Modération :  P p.—Frédérick Duhautpas

&& 13h30. P p.—Sacha Kagan : “Complexité radicale et iridescence”

&& 14h00. P p.—Claire Fagnart : “Radicalités artistiques, radicalités politiques : conjonctions, proximités, croisements, divergences, antagonismes”


| Modération :  P p.—Isabelle Ginot

&& 14h30. Anaïs Roesch : «Plutôt changer de vie pour changer l’art que de faire de l’art pour essayer de changer le monde : bifurcations dans l’art contemporain»

&& 15h00. Emma Gazano : «Les Joint Works de Robert Filliou, un partage radical de l’auctorialité»

== 15h30 Pause

** 16h00-17h30. Présentation d’ouvrages collectifs. Auditorium | Table ronde animée par P p.—Cécile Sorin.

&& Arts, ecologies, transitions. Constructing a Common Vocabulary (Routledge) & Arts, écologies, transitions. Un abécédaire (Les presses du réel), sous la direction de P p.— Roberto Barbanti,  P p.—Isabelle Ginot, P p.—Makis Solomos, P p.—Cécile Sorin

&& Écocritiques. Cinéma, audiovisuel, arts, sous la direction de  P p.—Gaspard Delon,  P p.—Aymeric Pantet,  P p.—Charlie Hewison

&& Dramaturgies des plantes, sous la direction  P p.—d’Eliane Beaufils

&& Culture and Sustainable Development in the City: Urban Spaces of Possibilities (Routledge), sous la direction
de 
P p.—Sacha Kagan

<< 17h30-19h00. Promenade sonore par  P p.—Cristina Palmeseet José Luis Carles

<< 11h00-12h00. Événement parallèle 1 : conférence performée : du moi au nous météorologique. MR004 et extérieurspar P p.—Magalie Martin

<< 11h00-12h00. Événement parallèle 2 : diffusion sonore. Couloir de l’Auditorium P p.—Siwol Minkyung Gu, P p.—Siwoong Choi

 

 

 

Samedi 25 mai, INHA

** 10h00-12h00. Séances 8 et 9. Sensorialités. Salle Walter Benjamin | Modération : P p.—Catherine Guesde

&& 10h00.  P p.—Corinne Frayssinet Savy : «Le corps sonore en danse flamenca, une écologie expérimentale incarnée et radicale»

&& 10h30. Sabine Feisst: «Radical Listening: Advancing Environmental Stewardship Through Heeding Hidden Acoustic Ecologies»| Modération : P p.—Damien Marguet && 11h00.  P p.—Élise Domenach : «Radicalité de l’écocinéma. Soda Kazuhiro et l’observation participante»

&& 11h30.  P p.—Alizée Piel : «Kulning et écosophie : exploration des chants d’appel aux troupeaux comme manifestations culturelles de la radicalité en écologie»

== 12h00. Déjeuner

** 13h30-17h30. Séances 10 et 11. Stratégies technologiques et décompositions. Salle Walter Benjamin | Modération : Anne Alombert 

&& 13h30. P p.—Guillaume Loizillon : «Technologie et création artistique à l’ère des transitions : Low tech, hacking, recyclage»

&& 14h00. P p.—Benoît Turquety : «Dans les branches. Écologie des médias périphériques»

&& 14h30. P p.—Carmen Pardo Salgado : «Écologies de la voix : voix radicale et voies rhizomatiques»

== 15h00. Pause

 

| Modération :  P p.—Cécile Sorin

&& 15h20. P p.—Lou Ellingson : «Root/rot romantics : leçons d’un monde sous terrain»

&& 15h50. P p.—Amalia Boyer : «(Géo)esthétiques dissensuelles, «actions» de deuil et radicalité»

 

&& 16h30-18h00. P p.—Nicolas Rey : Autrement la Molussie (2012, 81 min.), Auditorium, projection argentique 16mm en présence du cinéaste

&& 18h15. Débat. Salle Benjamin

Débat autour du film Autrement la Molussie par le comité d’organisation du colloque en présence de  P p.—Nicolas Rey,  P p.—Ninon Grangé,  P p.—Anne Alombert et  P p.—Christa Blümlinger.

== 19h15. Cocktail de clôture

<< 11h00-12h00. Événement parallèle : du moi au nous météorologique. Lieu à définir. Par  P p.—Magalie Martin

Vendredi 24 mai, Mains d’Œuvres

** 10h00-12h20. Séances 4 et 5. Rhétoriques de la radicalité. Salle Star Trek | Modération :  P p.—Marie Cazaban-Mazerolles

&& 10h. P p.—Camille Chamois, Viviana Lipuma, Jeanne Etelain : «Aux racines de la crise écologique : perspectives critiques sur les sensibilités, les esthétiques et les visualités planétaires»

&& 11h00. Moment musical par l’Itinéraire : P p.—Jean-Luc Hervé : Les sons tournent pour flûte basse et électronique. Flûte :  P p.—Julie Brunet-Jailly

 

| Modération : P p.—Clara Breteau

&& 11h20. Jean-Paul Engélibert : «Le colloque radical»

&& 11h50. Noémie Regnaut : «Heroes 2, à la recherche d’une radicalité écologique»

<< 11h00-12h00. Événement parallèle 1 : du moi au nous météorologique. Salle de réunion et extérieurs |
par 
P p.—Magalie Martin

== 12h20. Déjeuner

** 13h45-16h00. Séances 6 et 7. Pratiques du commun. Salle de concert | Modération :  Élise Domenach

&& 13h45.  P p.—Yann Aucompte : présentation de “co-édité un manifeste de la praxis écologique ensemble”

&& 14h00. P p.—Damien Laverdunt : «Manifester le vivant invisible : interventions artistiques pour sensibiliser les enfants aux vivants»

 

| Modération : P p.—Roberto Barbanti, P p.—Makis Solomos

&& 14h30.  P p.—Huayra Llanque : “ Formes d’échange comme pratiques artistiques. Argentine-Bolivie”

&& 15h00.  P p.—Lorella Abenavoli et  P p.—Arthur Enguehard : “ÊTRE TERRE, Réflexions n°2”

** 16h-17h30. “Créer radicalement : organisations, techniques, outils de la radicalité écologique en art”. Salle Star Trek | Table ronde animée par  P p.—Damien Marguet

P p.—Jean-Luc Hervé (compositeur, créateur de concerts-installations)

P p.—Jean-François Jégo (artiste et enseignant-chercheur, spécialiste du champ numérique)

P p.—Huayra Llanque ((artiste et chercheuse, travaux sur l'échange comme pratique artistique)

P p.—Nicolas Rey (cinéaste, membre de L’Abominable)

** 18h-18h30. Moment musical. Studio de danse

&& P p.—Ulysse Del Ghingaro : Perturbations, pour clarinette basse et électronique

&& P p.—Parsa Hadavi : [F.O.R…], pour clarinette, électronique et vidéo, Clarinette :  P p.—Juliette Adam (L’Itinéraire)

<< 18h30-20h00. Promenade sonore

Par Cristina Palmese et José Luis Carles

<< 16h00-18h00. Événement parallèle 2 : co-éditer un manifeste de la praxis écologique ensemble. Salle de réunion par P p.—Yann Aucompte

<< Événement parallèle 3 : installation. Studio de danse
P p.—Gabriel Gendin, 
P p.— Huayra Llanque: grabado/gravures

<< Événement parallèle 4 : installation sonore. Billetterie
P p.—Guillaume Loizillon, Safe Place

<< Événement parallèle 5 : salon de lecture. Cafétéria

== Comité d’organisation 

P p.— Yann Aucompte
P p.— Roberto Barbanti
P p.— Zoé Carle
P p.— Marie Cazaban-Mazerolles

P p.— Elise Domenach
P p.— Catherine Guesde
P p.— Damien Marguet
P p.— Cécile Sorin
P p.— Makis Solomos

== Laboratoires
et institutions partenaires :

P .— ENS Louis Lumière
P .— Mains d’Œuvres
P .— INHA

P .— AIAC (Université Paris 8)
P .— Collectif Arts, écologies, transitions

P .— ESTCA (Université Paris 8)
P .— Fablitt (Université Paris 8)
P .— Institut d’Asie orientale (UMR5062)

P .— LLCP (Université Paris 8)
P .— MUSIDANSE (Université Paris 8)

P .— Scènes du Monde (Université Paris 8)

 

== Comité scientifique :

P p.— Anne Alombert
P p.— Yann Aucompte
P p.— Roberto Barbanti
P p.— Eliane Beaufils
P p.— Clara Breteau
P p.— Zoe Carle
P p.— Marie Cazaban-Mazerolles

P p.— Ulysse Del Ghingaro

P p.— Élise Domenach

P p.— Alice Gervais-Ragu

P p.— Isabelle Ginot

P p.— Catherine Guesde

P p.— Jean-François Jégo

P p.— Huayra Llanque

P p.— Marina Ledrein

P p.— Damien Marguet

P p.— Pauline Nadrigny

P p.— Makis Solomos

P p.— Cécile Sorin

Formes de radicalité
Séance 5 — 2023-2024

t— Mercredi 10 Avril 2024, 18h-20h, Mercredi 10 Avril 2024, 18h-20h, Institut national d'histoire de l'art, 
2 Rue Vivienne, 75002 Paris, Salle Jean-Pierre Mariette

P p.—Daniel Picciola (doctorant EDESTA, Musidanse, Université Paris 8) : « Les espaces sonores paradoxaux: une radicalisation musicale en free-party »

P p.—Anne Alombert (MCF philosophie, LLCP, EA4008, Université Paris 8,) : « Écologie de l'esprit et numérique : quelles radicalités ? »

t— Le séminaire transdisciplinaire Arts, Écologies, Transitions poursuit son chemin initié en 2016 en explorant durant l’année 2023-2024 les formes de radicalité. 

t—Ouvert au public sans réservation.


 

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P p.—Daniel Picciola (doctorant EDESTA, Musidanse, Université Paris 8) : « Les espaces sonores paradoxaux : une radicalisation musicale en free-party »
 

La free-party est théorisée en tant que projet politique, la Zone d'Autonomie Temporaire, par le philosophe Hakim Bey, mais sans discours sur l'esthétique du live. Le discours de F. Nietzsche sur la dualité art-science nous permettra de comprendre en quoi l'esthétique science-core peut apparaître comme une forme de radicalisation en free-party, notamment par son appétit d'espaces sonores.

P p.—Anne Alombert (MCF philosophie, LLCP, EA4008, Université Paris 8,) : « Écologie de l'esprit et numérique : quelles radicalités ? »

Dans le contexte du développement fulgurant des  “intelligences artificielles génératives” qui s'affirme depuis bientôt deux ans, les positions à l'égard des technologies numériques semblent se radicaliser : d'un côté, l'affirmation “jusqu’au-boutiste” des performances industrielles, qui dénie les enjeux environnementaux de ces dispositifs et les nouvelles formes d'exploitation du travail qu'elles impliquent ; de l'autre, le rejet radical des “écrans” et des “algorithmes” qui nous couperaient de nos relations à la nature et aux autres vivants, les supports numériques endossant ainsi leur rôle traditionnel de bouc-émissaires, rendus responsable d'un mal-être sociétal qui trouve ses véritables racines dans l'abandon de toute politique technologique et dans la complaisance des gouvernements avec des entreprises monopolistiques. Contrairement à ce que l'on pourrait croire au premier abord, et comme l'a bien montré Simondon, l'idolâtrie technocratique et le misonéisme réactif ne s'opposent nullement : au contraire, pour le dire dans les termes de Derrida cette fois, le “déracinement” et l'“expropriation” télé-technologique produisent en retour autant de réactions replis vers des racines et des identités fantasmées. Pour rompre le cercle infernal qui unit hubris télé-technologique et replis réactionnaires, il est nécessaire de penser les enjeux à la fois psychiques, sociaux et politiques de la mutation technologique en cours, que certains transhumanistes se plaisent à décrire comme l'avènement d'“intelligences artificielle” ou d'“esprits numériques”, légitimant ainsi un programme industriel profondément anti-démocratique. Il convient, à l’inverse, de se demander comment les technologies numériques affectent nos esprits individuels et collectifs. Comment les milieux numériques (smartphones, réseaux sociaux, applications, plateformes de contenus ou de visioconférences, IA génératives, agents conversationnels) transforment-ils nos facultés psychiques (mémoire, attention, imagination), en particulier quand les entreprises numériques dominantes fondent leur modèle d’affaire sur ”l’économie de l’attention” ou “l'économie de l'expression” ?  Quels sont les risques de ce capitalisme computationnel en termes d'écologie environnementale, d'écologie mentale et d'écologie sociale ? Comment lesdites “IA génératives” modifieront nos capacités de parler, d'écrire, de réfléchir et de penser ? Quels sont les leviers pour faire face à ces enjeux ? Est-il possible de mettre les automates computationnels au service de l’intelligence collective ? Quels nouveaux modèles économiques et technologiques inventer ? À travers cette communication, Anne Alombert présentera les principaux enjeux de deux récents ouvrages : A. Alombert, Schizophrénie numérique, Paris, Allia, 2024 et A. Alombert et G. Giraud, Le Capital que je ne suis pas ! Mettre l'économie et le numérique au service de l'avenir, Paris, Fayard, 2024.

Formes de radicalité
Séance 3 — 2023-2024

 

t— Mercredi 20 décembre 2023, 18h-20h, Université Paris 8, salle A2-217, Metro : Saint-Denis Université

P p.—Maël Hamey-Jakubowicz, (doctorant EDESTA Université Paris 8 ; Cresppa-Labtop) : “Fanfares et radicalité : organisations musicales et politiques”

P p.—Juliette Meulle (doctorant EDESTA Université Paris 8) : “Rendre l'altérité sensible : militantisme et technologies sonores dans Altamira 2042 de Gabriela Carneiro da Cunha”

P p.—Invitée: Eliane Beaufils (Université Paris 8, théâtre): présentation de l’ouvrage collectif co-dirigé avec Climène Perrin, L’Écologie en scène. Théâtres politiques et politiques du théâtre, Presses Universitaires de Vincennes, collection Théâtres du monde, 2024.

Formes de radicalité
Séance 2 — 2023-2024
Artivisme technologique

t— Mercredi 29 novembre 2023, 18h-20h, Institut National d’Histoire de l’Art, Salle Walter Benjamin, Paris, 2 rue Vivienne, Paris.

P p.—Juliette Bibasse, Joanie Lemercier, commissaire et artiste: Art, technologie et activisme

P p.—Répondant : Jean-François Jégo (Paris 8, AIAC-INREV)

Formes de radicalité
Séance 1— 2023-2024

** — Mercredi 25 octobre 2023, 18h-20h, Institut National d’Histoire de l’Art, Salle Walter Benjamin, Paris, 2 rue Vivienne, Paris.

 

t— En invitant des artistes et des théoriciens de l’art le séminaire aura pour projet tout au long de l’année de rendre compte et d’analyser comment l’art, par sa radicalité, peut contribuer à l’écologie notamment politique en proposant des «utopies réelles» (Olin Wright, 2010) ou en générant des formes directes ou indirectes de productions esthétiques qui critiquent le modèle non-soutenable des pouvoirs existants. Le séminaire approfondira aussi le débat en étudiant certains mouvements sociaux de défense, de proposition ou de production qui, sans relever de ce qu’on appelle traditionnellement «art», développent de nouveaux modes de relation sensible au monde.

0523

** — Cinquième séance 2022-2023 — reportée

t.—  Mercredi 31 mai 2023, 18h-20h, Paris 8

**.— Programme

18h-20h.—

> Gwénaëlle Plédran, artiste-designer (doctorante Paris 8, enseignante à l'InSitu-LAB, Strasbourg), “Design fermentaire, enjeux artistiques et politiques d’une pratique écologique” 

>  Denis Chartier, géographe et artiste, Professeur à l’Université Paris Cité, LADYSS, ”Écouter le son des levures pour sortir de la plantation… et de ses habitus de chercheur”

p.—Enseignants-chercheurs
et doctorants responsables

Coordination


P p.—Yann Aucompte (TEAMeD-AIAC)

0423

**.— Sixième séance 2022-2023

t.—  Mercredi 12 avril 2023, 18h-20h, INHA

**.— Programme

18h-20h.—

> Vincent Message (romancier et maître de conférences en littérature à l'Université Paris 8) “Fictions de la crise écologique”

> Ysé Sorel Guérin (doctorante en cinéma à l'Université Paris 8 et en philosophie à l’ENS Ulm), “Imaginer le pire, politiser la peur. À propos de Don’t Look Up d’Adam McKay.” 

p.—Enseignants-chercheurs
et doctorants responsables

Coordination


P p.— Cécile Sorin 
(ESTCA)

0223

**.— Quatrième séance 2022-2023

t.—  Mercredi 08 février 2023, 18h-20h, INHA

**.— Programme

18h-20h.—

> David-Olivier Lartigaud (professeur, direction de l’Unité de Recherche Numérique en Art & Design, ESAD Saint-Étienne et Ensba Lyon), “Une écologie de l’image numérique.”

> G. Isla Borrell (Doctorante EDESTA, Scènes du monde, Université Paris 8), “L’art vivant : perspectives écologiques et données en temps réel.”

p.—Enseignants-chercheurs
et doctorants responsables

Coordination


P p.— Cécile Sorin 
(ESTCA)

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**.— Troisième séance 2022-2023

t.—  14 Décembre 2022, A3-317, à Paris 8

**.— Programme

18h-20h.—

> Zenaida Marin (doctorante EDESTA, Musidanse, Université Paris 8)

“Traverser en danseuse exilée le livre Duraciones Visuales (1963) de la chorégraphe vénézuélienne Sonia Sanoja”,

> Anne-Laure George-Molland (RIRRA21, Université de Paul-Valéry-Montpellier 3) et Jean-François Jégo (INREV-AIAC, Université Paris 8), 

“La création numérique au prisme d'une approche écosophique 2 : du geste de transition au déplacement extradisciplinaire ?”

p.—Enseignants-chercheurs
et doctorants responsables

Coordination


P p.— Gala Hernandez
 

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**.— Journée dédiée à Antoine Freychet
Démarches artistiques et préoccupations écologiques : l’écoute dans l’écologie sonore

t.— Samedi 3 décembre 2022, à Paris 8

**.— Programme

10h30-12h.—

Promenade sonore Avec Anastasia Chernigina et Raphaël Bruni. Sur les pas d’une promenade organisée avec Antoine Freychet à Paris 8.

14h-17h30.
Amphi X de Paris 8. Une introduction à l'écologie sonore. Après-midi d’études avec interventions musicales Communications de Roberto Barbanti, Christine Esclapez, Dominique Leroy, Pauline Nadrigny, Carmen Pardo Salgado, Alejandro Reyna, Makis Solomos. Interventions musicales de Boris Allenou et Grégoire Bressac, Dominique Leroy et Marina Pirot, Doris, Marcelo et Bénédicte Bonvicino, Baptiste Renou. Écoute de pièces d’Antoine Freychet.

p.—Enseignants-chercheurs
et doctorants responsables

Coordination


P p.—Makis Solomos (MUSIDANSE)
 

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**.— Deuxième séance
2022—2023

t.— Mercredi 30 novembre, 18h-20h, INHA, Salle Peiresc, 2, rue de Vivienne, Paris

**.— Programme

18h-20h.—

> Huayra Llanque (doctorante EDESTA, TEAMeD-AIAC) : “Arctique, territoire mouvant et
passages”

> Roberto Barbanti, Aurélien Bourdiol, Gabriel Gendin, Ulysse Del Ghingaro, Makis Solomos, Jordi Tercero Bustamante (Paris 8), “Retour du fleuve Paraná — hommage à Antoine Freychet”

p.—Enseignants-chercheurs
et doctorants responsables

P p.—Ulysse Del Ghingaro (MUSIDANSE)

Coordination


P p.—Roberto Barbanti (TEAMeD-AIAC)
P p.—Clara Breteau (TEAMeD-AIAC)
P p.—Makis Solomos (MUSIDANSE)
P p.—Cécile Sorin (ESTCA)

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**.— Première séance
2022—2023

t.— Mercredi 12 octobre, 18h-20h, Auditorium de la Maison de la Recherches

t.— Cette première séance sera dédiée en particulier aux interactions entre art et environnement. Nous nous intéresserons à la création pour des milieux extérieurs, naturels ou ruraux, à l’attention que nous pouvons leur porter par l’écoute et l'exploration ainsi qu’aux réflexions qu’ils peuvent engendrer en faisant sortir l’art de son cadre conventionnel.

**.— Programme

18h-20h.—

> Damián Rodríguez Kees, (Professeur à l'Universidad Nacional del Litoral, Santa Fe, Argentine) : Présentation du projet “Segundas Jornadas de estudio sobre Música y Ecología”
 

> Ulysse Del Ghingaro (Doctorant MUSIDANSE PARIS 8) : À propos du festival de musique en plein air Mondes Sonores en Forêt d’Orient
 

> Anne Zeitz (commissaire, Maitresse de Conférences, Département Arts plastiques, Université Rennes II, équipe de recherche Pratiques et Théories de l’art contemporain) :
Ecoute s’il pleut — Réflexions autour d'une perception prémonitoire

p.—Enseignants-chercheurs
et doctorants responsables

P p.—Ulysse Del Ghingaro (MUSIDANSE)

Coordination


P p.—Roberto Barbanti (TEAMeD-AIAC)
P p.—Clara Breteau (TEAMeD-AIAC)
P p.—Makis Solomos (MUSIDANSE)
P p.—Cécile Sorin (ESTCA)

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P p.—Design

**.— Journée d’étude – Ateliers contributifs dialogués

t.— Samedi 9 avril 2022, 9h30-16h, Chaudronneries de Montreuil

t.— Nous avons le plaisir de vous inviter à une journée d’ateliers contributifs dialogués autour/et avec les artistes Aliocha Imhoff (arts plastiques), Grégoire Lorieux (musique), Alejandro Reyna (musique), Mathilde Roussel (arts plastiques), Arkadi Zaides (danse). Après une brève présentation, nous dialoguerons avec les artistes et les participants pour répondre aux questions de recherche de l’équipe, des artistes et des acteurs du territoire. Nous nous demanderons que peuvent les arts dans les écologies et que peuvent les arts dans la société ? La journée se conclura par la rédaction d’une série de propositions concrètes pour transformer les politiques culturelles et nos projets de société.

**.— Programme

9h30-16h.—
> Alejandro Reyna (musique)
> Aliocha Imhoff (arts plastiques)
> Arkadi Zaides (danse)
> Grégoire Lorieux (musique)
> Mathilde Roussel (arts plastiques)

p.—Enseignants-chercheurs
et doctorants responsables

P p.—Yann Aucompte (TEAMeD-AIAC)
P p.—
Roberto Barbanti (TEAMeD-AIAC)
P p.—
Clara Breteau (TEAMeD-AIAC)
P p.—Antoine Freychet (MUSIDANSE)
P p.—Alice Gervais-Ragu (MUSIDANSE)
P p.—Ulysse Del Ghingaro (MUSIDANSE)
P p.—Gala Hernandez (ESTCA)
P p.—
Makis Solomos (MUSIDANSE)
P p.—
Cécile Sorin (ESTCA)

Coordination


P p.—Roberto Barbanti (TEAMeD-AIAC)
P p.—Clara Breteau (TEAMeD-AIAC)
P p.—Makis Solomos (MUSIDANSE)
P p.—Cécile Sorin (ESTCA)

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**.— Donner à voir: praxis écologiques du cinéma contemporain

t.— Séance du mercredi 9 mars 10h-12h, Université Paris 8, Auditorium de la Maison de la Recherche

t.— Cette table ronde réunira des programmateurs qui viendront partager leur expérience de la programmation de films en festival. Nous reviendrons sur la façon dont la programmation peut constituer un geste esthétique, social et écologique en relation à un environnement donné. En effet, programmer, et encore plus lorsque le festival s’inscrit dans des logiques écologiques, implique des modes d’interactions singuliers entre les choix de programmation, les lieux dans lesquels les films sont montrés et les différents publics auxquels on s’adresse.

**.— Programme

10 h 12h.—Natacha Seweryn, Benjamin Bibas et Marine Cerceau

p.—Enseignants-chercheurs
et doctorants responsables

Coordination


P p.—Cécile Sorin (ESTCA)

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**.— Habiter (avec) la musique et l’espace: écoute et utopie. À propos de l’exposition “Révolutions Xenakis” : refaire un milieu. Projets artistiques socialement
et corporellement engagés en institutions soignantes.

t.— Séance du mardi 8 mars 2022 / 15h30-18h20. Ce séminaire a lieu à l’occasion de l’exposition “Révolutions Xenakis” de la Philharmonie de Paris (février-juin 2022). Nous inviterons le public à visiter l’exposition, puis à la commenter en compagnie de ses commissaires, Thierry Maniguet, Mâkhi Xenakis. Séance sous la direction de Roberto Barbanti et Makis Solomos.

**.—  Programme

10 h 12h.—Thierry Maniguet et Mâkhi Xenakis

p.—Enseignants-chercheurs
et doctorants responsables

P p.—Roberto Barbanti (TEAMeD-AIAC)
P p.—Makis Solomos (MUSIDANSE)

Coordination

P p.—Roberto Barbanti (TEAMeD-AIAC)
P p.—Makis Solomos (MUSIDANSE)

t.— Habiter signifie être présent au lieu dans lequel nous sommes, participer à la construction d’un commun, s’associer à un projet de composition de la polis, de l’écoumène. S’entretenir ainsi dans une dynamique politique qui nous ramène à un territoire et à la conscience d’un lieu. Cette capacité ne renvoie pas à n’importe quelle production, elle est d’abord propre à une posture singulière: être à l’écoute. Entendre les dynamiques socio-éco-systémiques qui agencent la Terre. Habiter avec la musique et l’espace, ne renvoie pas seulement à une manière de s’entretenir dans les sons et de jouir des étendues pratiquées, mais à une ouverture à l’écoute.