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Séminaires

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Formes de radicalité
Séance 5 — 2023-2024

t— Mercredi 10 Avril 2024, 18h-20h, Mercredi 10 Avril 2024, 18h-20h, Institut national d'histoire de l'art, 
2 Rue Vivienne, 75002 Paris, Salle Jean-Pierre Mariette

P p.—Daniel Picciola (doctorant EDESTA, Musidanse, Université Paris 8) : « Les espaces sonores paradoxaux: une radicalisation musicale en free-party »

P p.—Anne Alombert (MCF philosophie, LLCP, EA4008, Université Paris 8,) : « Écologie de l'esprit et numérique : quelles radicalités ? »

t— Le séminaire transdisciplinaire Arts, Écologies, Transitions poursuit son chemin initié en 2016 en explorant durant l’année 2023-2024 les formes de radicalité. 

t—Ouvert au public sans réservation.


 

P p.—Daniel Picciola (doctorant EDESTA, Musidanse, Université Paris 8) : « Les espaces sonores paradoxaux : une radicalisation musicale en free-party »
 

La free-party est théorisée en tant que projet politique, la Zone d'Autonomie Temporaire, par le philosophe Hakim Bey, mais sans discours sur l'esthétique du live. Le discours de F. Nietzsche sur la dualité art-science nous permettra de comprendre en quoi l'esthétique science-core peut apparaître comme une forme de radicalisation en free-party, notamment par son appétit d'espaces sonores.

P p.—Anne Alombert (MCF philosophie, LLCP, EA4008, Université Paris 8,) : « Écologie de l'esprit et numérique : quelles radicalités ? »

Dans le contexte du développement fulgurant des  “intelligences artificielles génératives” qui s'affirme depuis bientôt deux ans, les positions à l'égard des technologies numériques semblent se radicaliser : d'un côté, l'affirmation “jusqu’au-boutiste” des performances industrielles, qui dénie les enjeux environnementaux de ces dispositifs et les nouvelles formes d'exploitation du travail qu'elles impliquent ; de l'autre, le rejet radical des “écrans” et des “algorithmes” qui nous couperaient de nos relations à la nature et aux autres vivants, les supports numériques endossant ainsi leur rôle traditionnel de bouc-émissaires, rendus responsable d'un mal-être sociétal qui trouve ses véritables racines dans l'abandon de toute politique technologique et dans la complaisance des gouvernements avec des entreprises monopolistiques. Contrairement à ce que l'on pourrait croire au premier abord, et comme l'a bien montré Simondon, l'idolâtrie technocratique et le misonéisme réactif ne s'opposent nullement : au contraire, pour le dire dans les termes de Derrida cette fois, le “déracinement” et l'“expropriation” télé-technologique produisent en retour autant de réactions replis vers des racines et des identités fantasmées. Pour rompre le cercle infernal qui unit hubris télé-technologique et replis réactionnaires, il est nécessaire de penser les enjeux à la fois psychiques, sociaux et politiques de la mutation technologique en cours, que certains transhumanistes se plaisent à décrire comme l'avènement d'“intelligences artificielle” ou d'“esprits numériques”, légitimant ainsi un programme industriel profondément anti-démocratique. Il convient, à l’inverse, de se demander comment les technologies numériques affectent nos esprits individuels et collectifs. Comment les milieux numériques (smartphones, réseaux sociaux, applications, plateformes de contenus ou de visioconférences, IA génératives, agents conversationnels) transforment-ils nos facultés psychiques (mémoire, attention, imagination), en particulier quand les entreprises numériques dominantes fondent leur modèle d’affaire sur ”l’économie de l’attention” ou “l'économie de l'expression” ?  Quels sont les risques de ce capitalisme computationnel en termes d'écologie environnementale, d'écologie mentale et d'écologie sociale ? Comment lesdites “IA génératives” modifieront nos capacités de parler, d'écrire, de réfléchir et de penser ? Quels sont les leviers pour faire face à ces enjeux ? Est-il possible de mettre les automates computationnels au service de l’intelligence collective ? Quels nouveaux modèles économiques et technologiques inventer ? À travers cette communication, Anne Alombert présentera les principaux enjeux de deux récents ouvrages : A. Alombert, Schizophrénie numérique, Paris, Allia, 2024 et A. Alombert et G. Giraud, Le Capital que je ne suis pas ! Mettre l'économie et le numérique au service de l'avenir, Paris, Fayard, 2024.

Formes de radicalité
Séance 3 — 2023-2024

 

t— Mercredi 20 décembre 2023, 18h-20h, Université Paris 8, salle A2-217, Metro : Saint-Denis Université

P p.—Maël Hamey-Jakubowicz, (doctorant EDESTA Université Paris 8 ; Cresppa-Labtop) : “Fanfares et radicalité : organisations musicales et politiques”

P p.—Juliette Meulle (doctorant EDESTA Université Paris 8) : “Rendre l'altérité sensible : militantisme et technologies sonores dans Altamira 2042 de Gabriela Carneiro da Cunha”

P p.—Invitée: Eliane Beaufils (Université Paris 8, théâtre): présentation de l’ouvrage collectif co-dirigé avec Climène Perrin, L’Écologie en scène. Théâtres politiques et politiques du théâtre, Presses Universitaires de Vincennes, collection Théâtres du monde, 2024.

Formes de radicalité
Séance 2 — 2023-2024
Artivisme technologique

t— Mercredi 29 novembre 2023, 18h-20h, Institut National d’Histoire de l’Art, Salle Walter Benjamin, Paris, 2 rue Vivienne, Paris.

P p.—Juliette Bibasse, Joanie Lemercier, commissaire et artiste: Art, technologie et activisme

P p.—Répondant : Jean-François Jégo (Paris 8, AIAC-INREV)

Formes de radicalité
Séance 1— 2023-2024

** — Mercredi 25 octobre 2023, 18h-20h, Institut National d’Histoire de l’Art, Salle Walter Benjamin, Paris, 2 rue Vivienne, Paris.

 

t— En invitant des artistes et des théoriciens de l’art le séminaire aura pour projet tout au long de l’année de rendre compte et d’analyser comment l’art, par sa radicalité, peut contribuer à l’écologie notamment politique en proposant des «utopies réelles» (Olin Wright, 2010) ou en générant des formes directes ou indirectes de productions esthétiques qui critiquent le modèle non-soutenable des pouvoirs existants. Le séminaire approfondira aussi le débat en étudiant certains mouvements sociaux de défense, de proposition ou de production qui, sans relever de ce qu’on appelle traditionnellement «art», développent de nouveaux modes de relation sensible au monde.

0523

** — Cinquième séance 2022-2023 — reportée

t.—  Mercredi 31 mai 2023, 18h-20h, Paris 8

**.— Programme

18h-20h.—

> Gwénaëlle Plédran, artiste-designer (doctorante Paris 8, enseignante à l'InSitu-LAB, Strasbourg), “Design fermentaire, enjeux artistiques et politiques d’une pratique écologique” 

>  Denis Chartier, géographe et artiste, Professeur à l’Université Paris Cité, LADYSS, ”Écouter le son des levures pour sortir de la plantation… et de ses habitus de chercheur”

p.—Enseignants-chercheurs
et doctorants responsables

Coordination


P p.—Yann Aucompte (TEAMeD-AIAC)

0423

**.— Sixième séance 2022-2023

t.—  Mercredi 12 avril 2023, 18h-20h, INHA

**.— Programme

18h-20h.—

> Vincent Message (romancier et maître de conférences en littérature à l'Université Paris 8) “Fictions de la crise écologique”

> Ysé Sorel Guérin (doctorante en cinéma à l'Université Paris 8 et en philosophie à l’ENS Ulm), “Imaginer le pire, politiser la peur. À propos de Don’t Look Up d’Adam McKay.” 

p.—Enseignants-chercheurs
et doctorants responsables

Coordination


P p.— Cécile Sorin 
(ESTCA)

0223

**.— Quatrième séance 2022-2023

t.—  Mercredi 08 février 2023, 18h-20h, INHA

**.— Programme

18h-20h.—

> David-Olivier Lartigaud (professeur, direction de l’Unité de Recherche Numérique en Art & Design, ESAD Saint-Étienne et Ensba Lyon), “Une écologie de l’image numérique.”

> G. Isla Borrell (Doctorante EDESTA, Scènes du monde, Université Paris 8), “L’art vivant : perspectives écologiques et données en temps réel.”

p.—Enseignants-chercheurs
et doctorants responsables

Coordination


P p.— Cécile Sorin 
(ESTCA)

1222

**.— Troisième séance 2022-2023

t.—  14 Décembre 2022, A3-317, à Paris 8

**.— Programme

18h-20h.—

> Zenaida Marin (doctorante EDESTA, Musidanse, Université Paris 8)

“Traverser en danseuse exilée le livre Duraciones Visuales (1963) de la chorégraphe vénézuélienne Sonia Sanoja”,

> Anne-Laure George-Molland (RIRRA21, Université de Paul-Valéry-Montpellier 3) et Jean-François Jégo (INREV-AIAC, Université Paris 8), 

“La création numérique au prisme d'une approche écosophique 2 : du geste de transition au déplacement extradisciplinaire ?”

p.—Enseignants-chercheurs
et doctorants responsables

Coordination


P p.— Gala Hernandez
 

1222antoine

**.— Journée dédiée à Antoine Freychet
Démarches artistiques et préoccupations écologiques : l’écoute dans l’écologie sonore

t.— Samedi 3 décembre 2022, à Paris 8

**.— Programme

10h30-12h.—

Promenade sonore Avec Anastasia Chernigina et Raphaël Bruni. Sur les pas d’une promenade organisée avec Antoine Freychet à Paris 8.

14h-17h30.
Amphi X de Paris 8. Une introduction à l'écologie sonore. Après-midi d’études avec interventions musicales Communications de Roberto Barbanti, Christine Esclapez, Dominique Leroy, Pauline Nadrigny, Carmen Pardo Salgado, Alejandro Reyna, Makis Solomos. Interventions musicales de Boris Allenou et Grégoire Bressac, Dominique Leroy et Marina Pirot, Doris, Marcelo et Bénédicte Bonvicino, Baptiste Renou. Écoute de pièces d’Antoine Freychet.

p.—Enseignants-chercheurs
et doctorants responsables

Coordination


P p.—Makis Solomos (MUSIDANSE)
 

1122

**.— Deuxième séance
2022—2023

t.— Mercredi 30 novembre, 18h-20h, INHA, Salle Peiresc, 2, rue de Vivienne, Paris

**.— Programme

18h-20h.—

> Huayra Llanque (doctorante EDESTA, TEAMeD-AIAC) : “Arctique, territoire mouvant et
passages”

> Roberto Barbanti, Aurélien Bourdiol, Gabriel Gendin, Ulysse Del Ghingaro, Makis Solomos, Jordi Tercero Bustamante (Paris 8), “Retour du fleuve Paraná — hommage à Antoine Freychet”

p.—Enseignants-chercheurs
et doctorants responsables

P p.—Ulysse Del Ghingaro (MUSIDANSE)

Coordination


P p.—Roberto Barbanti (TEAMeD-AIAC)
P p.—Clara Breteau (TEAMeD-AIAC)
P p.—Makis Solomos (MUSIDANSE)
P p.—Cécile Sorin (ESTCA)

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**.— Première séance
2022—2023

t.— Mercredi 12 octobre, 18h-20h, Auditorium de la Maison de la Recherches

t.— Cette première séance sera dédiée en particulier aux interactions entre art et environnement. Nous nous intéresserons à la création pour des milieux extérieurs, naturels ou ruraux, à l’attention que nous pouvons leur porter par l’écoute et l'exploration ainsi qu’aux réflexions qu’ils peuvent engendrer en faisant sortir l’art de son cadre conventionnel.

**.— Programme

18h-20h.—

> Damián Rodríguez Kees, (Professeur à l'Universidad Nacional del Litoral, Santa Fe, Argentine) : Présentation du projet “Segundas Jornadas de estudio sobre Música y Ecología”
 

> Ulysse Del Ghingaro (Doctorant MUSIDANSE PARIS 8) : À propos du festival de musique en plein air Mondes Sonores en Forêt d’Orient
 

> Anne Zeitz (commissaire, Maitresse de Conférences, Département Arts plastiques, Université Rennes II, équipe de recherche Pratiques et Théories de l’art contemporain) :
Ecoute s’il pleut — Réflexions autour d'une perception prémonitoire

p.—Enseignants-chercheurs
et doctorants responsables

P p.—Ulysse Del Ghingaro (MUSIDANSE)

Coordination


P p.—Roberto Barbanti (TEAMeD-AIAC)
P p.—Clara Breteau (TEAMeD-AIAC)
P p.—Makis Solomos (MUSIDANSE)
P p.—Cécile Sorin (ESTCA)

0422

P p.—Design

**.— Journée d’étude – Ateliers contributifs dialogués

t.— Samedi 9 avril 2022, 9h30-16h, Chaudronneries de Montreuil

t.— Nous avons le plaisir de vous inviter à une journée d’ateliers contributifs dialogués autour/et avec les artistes Aliocha Imhoff (arts plastiques), Grégoire Lorieux (musique), Alejandro Reyna (musique), Mathilde Roussel (arts plastiques), Arkadi Zaides (danse). Après une brève présentation, nous dialoguerons avec les artistes et les participants pour répondre aux questions de recherche de l’équipe, des artistes et des acteurs du territoire. Nous nous demanderons que peuvent les arts dans les écologies et que peuvent les arts dans la société ? La journée se conclura par la rédaction d’une série de propositions concrètes pour transformer les politiques culturelles et nos projets de société.

**.— Programme

9h30-16h.—
> Alejandro Reyna (musique)
> Aliocha Imhoff (arts plastiques)
> Arkadi Zaides (danse)
> Grégoire Lorieux (musique)
> Mathilde Roussel (arts plastiques)

p.—Enseignants-chercheurs
et doctorants responsables

P p.—Yann Aucompte (TEAMeD-AIAC)
P p.—
Roberto Barbanti (TEAMeD-AIAC)
P p.—
Clara Breteau (TEAMeD-AIAC)
P p.—Antoine Freychet (MUSIDANSE)
P p.—Alice Gervais-Ragu (MUSIDANSE)
P p.—Ulysse Del Ghingaro (MUSIDANSE)
P p.—Gala Hernandez (ESTCA)
P p.—
Makis Solomos (MUSIDANSE)
P p.—
Cécile Sorin (ESTCA)

Coordination


P p.—Roberto Barbanti (TEAMeD-AIAC)
P p.—Clara Breteau (TEAMeD-AIAC)
P p.—Makis Solomos (MUSIDANSE)
P p.—Cécile Sorin (ESTCA)

032222

**.— Donner à voir: praxis écologiques du cinéma contemporain

t.— Séance du mercredi 9 mars 10h-12h, Université Paris 8, Auditorium de la Maison de la Recherche

t.— Cette table ronde réunira des programmateurs qui viendront partager leur expérience de la programmation de films en festival. Nous reviendrons sur la façon dont la programmation peut constituer un geste esthétique, social et écologique en relation à un environnement donné. En effet, programmer, et encore plus lorsque le festival s’inscrit dans des logiques écologiques, implique des modes d’interactions singuliers entre les choix de programmation, les lieux dans lesquels les films sont montrés et les différents publics auxquels on s’adresse.

**.— Programme

10 h 12h.—Natacha Seweryn, Benjamin Bibas et Marine Cerceau

p.—Enseignants-chercheurs
et doctorants responsables

Coordination


P p.—Cécile Sorin (ESTCA)

0322

**.— Habiter (avec) la musique et l’espace: écoute et utopie. À propos de l’exposition “Révolutions Xenakis” : refaire un milieu. Projets artistiques socialement
et corporellement engagés en institutions soignantes.

t.— Séance du mardi 8 mars 2022 / 15h30-18h20. Ce séminaire a lieu à l’occasion de l’exposition “Révolutions Xenakis” de la Philharmonie de Paris (février-juin 2022). Nous inviterons le public à visiter l’exposition, puis à la commenter en compagnie de ses commissaires, Thierry Maniguet, Mâkhi Xenakis. Séance sous la direction de Roberto Barbanti et Makis Solomos.

**.—  Programme

10 h 12h.—Thierry Maniguet et Mâkhi Xenakis

p.—Enseignants-chercheurs
et doctorants responsables

P p.—Roberto Barbanti (TEAMeD-AIAC)
P p.—Makis Solomos (MUSIDANSE)

Coordination

P p.—Roberto Barbanti (TEAMeD-AIAC)
P p.—Makis Solomos (MUSIDANSE)

t.— Habiter signifie être présent au lieu dans lequel nous sommes, participer à la construction d’un commun, s’associer à un projet de composition de la polis, de l’écoumène. S’entretenir ainsi dans une dynamique politique qui nous ramène à un territoire et à la conscience d’un lieu. Cette capacité ne renvoie pas à n’importe quelle production, elle est d’abord propre à une posture singulière: être à l’écoute. Entendre les dynamiques socio-éco-systémiques qui agencent la Terre. Habiter avec la musique et l’espace, ne renvoie pas seulement à une manière de s’entretenir dans les sons et de jouir des étendues pratiquées, mais à une ouverture à l’écoute.

En tant que projection vers la construction d’un nouvel lieu, l’être ouvert est une forme utopique. Non pas au sens d’un lieu impossible à atteindre ou d’un lieu heureux (ou-topos), mais en tant que conscience d’une interrelation potentielle, une relation à venir afin d’habiter la musique et l’espace.
 
2022 célèbre le centenaire de Iannis Xenakis. Compositeur, architecte, artiste multimédia et théoricien, Xenakis est l’artiste des utopies par excellence, rêvant d’un artiste-concepteur d’alliages arts/sciences inédits, proposant des morphologies sonores inouïes, imaginant une “Ville cosmique”…Tout en étant utopiques, les œuvres

de Xenakis sont ancrées dans l’ici et le maintenant, elles nous parlent des luttes politiques passées et à venir, de l’impossibilité de séparer nature et culture, de notre relation à la technologie; par leur gestualité empreinte d’énergie, elles en appellent à une relation émancipée à notre corps; à travers leurs sonorités composées ou leur travail sur la spatialisation, elles aiguisent nos sens… On aimerait ainsi aborder Xenakis pour étudier comment on peut habiter les milieux complexes que tissent sa pensée ainsi que ses réalisations musicales, architecturales ou multimédia et comment ces milieux nous aident à habiter le monde d’une manière critique.

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**.— Dé-faire l’institution : refaire un milieu. Projets artistiques socialement
et corporellement engagés en institutions soignantes.

t.— Séminaire organisé dans le cadre du cycle «Arts, écologies et transitions», 14 décembre 2021, 10h—18h, Université Paris 8, Amphi X

**.—  Programme

10h-10h20.— Rêver l’écoute, Arianna Aragno (danseuse performeuse)


10h20-10h45.— Introduction, Isabelle Ginot (Université Paris 8)


10h45-12h15.— Table ronde — Être à l’écoute des lieux d’enfermement : architectures et identités sonores
Avec : Fanny Ingrassia (musicothérapeute), Marina Ledrein (Université Paris 8), Makis Solomos (Université Paris 8)

«Table partagée» pour le déjeuner, apportez quelque chose à partager


13h30-14h30.— Conversation croisée sur Deligny. Faire et défaire ses lacets.

Marina Vidal-Naquet (Université Paris-Nanterre), et Hervé Joubert-Laurencin (Université Paris-Nanterre)


14h45 – 17h00.— Table ronde — Des établissements et des corps : entrer, sortir, cultiver à l’intérieur

Milena Gilabert (danseuse, praticienne B.M.C. (Association d’Individus en Mouvements Engagés), Isabelle Ginot (Université Paris 8), Nathalie Hervé (danseuse, praticienne Feldenkrais, association d’ici danse) Alvaro Morell (danseur, danse-thérapeute), Julie Nioche (performeuse et chorégraphe, A.I.M.E.), Agathe Pfauwadel (chorégraphe, Cie PASARELA), Céline Schneider (psychomotricienne à l’EPMSD de Saint Denis)

 

17h00-17h30.— Conclusions 

Enseignants-chercheurs
et doctorants responsables

P p.—Yann Aucompte (TEAMeD-AIAC)
P p.—Roberto Barbanti (TEAMeD-AIAC)
P p.—Clara Breteau (TEAMeD-AIAC)
P p.—Antoine Freychet (MUSIDANSE)
P p.—Alice Gervais-Ragu (MUSIDANSE)
P p.—Ulysse Del Ghingaro (MUSIDANSE)
P p.—Gala Hernandez (ESTCA)
P p.—Makis Solomos (MUSIDANSE)
P p.—Cécile Sorin (ESTCA)

Coordination


P p.—Roberto Barbanti (TEAMeD-AIAC)
P p.—Clara Breteau (TEAMeD-AIAC)
P p.—Isabelle Ginot (MUSIDANSE)
P p.—Makis Solomos (MUSIDANSE)
P p.—Cécile Sorin (ESTCA)

t.— Cette journée d’études croise deux séminaires : «Arts, écologies, transitions : construire une référence commune», et « Mouvements engagés » qui réfléchit sur des projets chorégraphiques conduits en institutions soignantes, dans une époque où ces institutions sont plus en souffrance que jamais. Les nourritures écosophiques peuvent-elles quelque chose pour ces établissements où se condensent souffrances psychiques, corporelles et précarisation sociale, mais aussi parfois enfermement et ségrégation des populations ?

Les savoirs de l’art, de l’écoute et du sensible sauraient-ils infiltrer ces environnements puissamment aseptisés et isolés, pour les transformer en milieux vivants et milieux pour les vivants ? Que peut-on penser à propos de ces espaces d’exclusion, depuis les champs du cinéma, des arts visuels, sonores ou du mouvement ? Il s’agira de rêver ensemble comment protéger des formes vivantes de subjectivation, dans ces contextes de désertification organisée de l’imaginaire. Comment inclure dans nos imaginaires et nos luttes écosophiques,

l’existence de ces territoires forclos et trop souvent oubliés, et reconnaître ce qui peut être appris de ces autres vitesses, autres rythmes, autres modèles de mouvement, d’habiter et de penser.

**.—  “Ça pousse sous nos pieds” Quelles universités du sensible pour demain à St-Denis ? Les cas de deux anciennes terres maraîchères, d’aujourd’hui et d’hier, Zone Sensible & Paris 8

t.— Table-ronde du 10 novembre 2021, de 15h à 18h, dans l’auditorium de la Maison de la Recherche, Université Paris 8, Saint-Denis. Dans le cadre du séminaire Arts écologies transitions. Construire une référence commune 2021-2022

**.—  Programme

15h.—

> Olivier Darné (Le Parti Poétique/Zone Sensible)

> Patrick Degeorges (philosophe associé à Zone Sensible)

> Jeoffrey Moreaux (chef de projet réaménagement des espaces extérieurs, Paris 8)

> Marie Philémon (Association l’Abeille vincennoise, Paris 8)

> Ségolène Darly (MCF en géographie, Paris 8)

Enseignants-chercheurs
et doctorants responsables

P p.—Yann Aucompte (TEAMeD-AIAC)
P p.—Roberto Barbanti (TEAMeD-AIAC)
P p.—Clara Breteau (TEAMeD-AIAC)

P p.—Antoine Freychet (MUSIDANSE)
P p.—Alice Gervais-Ragu (MUSIDANSE)
P p.—Ulysse Del Ghingaro (MUSIDANSE)
P p.—Makis Solomos (MUSIDANSE)

 

Coordination

P p.—Roberto Barbanti (TEAMeD-AIAC)

P p.—Clara Breteau (TEAMeD-AIAC)

P p.—Makis Solomos (MUSIDANSE)


 

0521

**.— Construire une référence commune 5

t.— Journée d’étude du 15 mai 2021. en ligne, dans le cadre du séminaire inter- et transdisciplinaire de recherche (arts plastiques, musique, danse) EDESTA / Université Paris 8 / 2020-2021

**.—  Programme

10h-12h30.— 

> Kasia Ozga | Artiste, Université Paris 8 |
«Artistes-chiffonniers, entre transformation et création» 
 fig— Voir la vidéo

 

Claire Fagnart | Université Paris 8 | «À propos des conditions de possibilité de l’art» — fig— Voir la vidéo

Eulalia de Valdenebro | Artiste, Universidad Nacional de Colombia, professeure invitée à Paris 8 | «Les pratiques artistiques du devenir végétal» — fig— Voir la vidéo

14h-16h30.—

Alexandre Pierrepont (The Bridge) | «Musique: environnements, cosmos» — fig— Voir la vidéo

Atelier G-U-I | Designers | «Document Moteur, une pratique collective» — fig— Voir la vidéo

| Discussion générale |

Enseignants-chercheurs
et doctorants responsables

P p.—Yann Aucompte (TEAMeD-AIAC)
P p.—Roberto Barbanti (TEAMeD-AIAC)

P p.—Antoine Freychet (MUSIDANSE
)
P p.—Alice Gervais-Ragu (MUSIDANSE)
P p.—Makis Solomos (MUSIDANSE)
 

Coordination

P p.—Roberto Barbanti (TEAMeD-AIAC)
P p.—Makis Solomos (MUSIDANSE)

0321

**.— Construire une référence commune 4

t.— Journée d’étude du 20 mars 2021. en ligne, dans le cadre du séminaire inter- et transdisciplinaire de recherche (arts plastiques, musique, danse) EDESTA / Université Paris 8 / 2020-2021

**.— Programme

10h-12h30.— 

Gala Hernandez et Allan Deneuville | brève présentation de l’association «Après les Réseaux Sociaux» — fig— Voir la vidéo

| «Fukushima_camera» | discussion avec Philippe Rouy (réalisateur), Gala Hernández et Damien Marguet — fig Voir la vidéo

| Li Ragu, Christiane Ainsley | Zones fluides — fig— Voir la vidéo

14h-17h00.—

Damien Marguet
| Notice «Cinéma» de
l’Abécédaire de l’écologie de l’art (à paraître) 
— fig— Voir la vidéo

Carmen Pardo Salgado, Susana Jimenez Carmona, Matthieu Saladin | Notice «Arts sonores» de l’Abécédaire de l’écologie de l’art (à paraître) — fig— Voir la vidéo

Anne-Laure George-Molland, Jean-François Jégo | Notice «Technologies» de l’Abécédaire de l’écologie de l’art (à paraître) — fig— Voir la vidéo

Enseignants-chercheurs
et doctorants responsables

P p.—Yann Aucompte (TEAMeD-AIAC)
P p.—Roberto Barbanti (TEAMeD-AIAC)

P p.—Antoine Freychet (MUSIDANSE)
P p.—Alice Gervais-Ragu (MUSIDANSE)
P p.—Makis Solomos (MUSIDANSE)
 

Coordination

P p.—Roberto Barbanti (TEAMeD-AIAC)
P p.—Makis Solomos (MUSIDANSE)
 

**.— Construire une référence commune 3

t.— Journée d’étude du 06 février 2021. en ligne, dans le cadre du séminaire inter- et transdisciplinaire de recherche (arts plastiques, musique, danse) EDESTA / Université Paris 8 / 2020-2021

**.— Programme

10h-12h30. fig— Voir la vidéo

Agnès Villette | Art Forensique et esthétique nucléaire.

Catherine Hargreaves, Adèle Gascuel : Projet État général 

14h-16h00.— fig— Voir la vidéo
Ludovic Duhem | notice : “Territoire” de l’Abécédaire de l’écologie de l’art (à paraître)

Marie Preston | Couveur.se.s de graines

Enseignants-chercheurs
et doctorants responsables

P p.—Yann Aucompte (TEAMeD-AIAC)
P p.—Roberto Barbanti (TEAMeD-AIAC)

P p.—Antoine Freychet (MUSIDANSE)
P p.—Alice Gervais-Ragu (MUSIDANSE)
P p.—Makis Solomos (MUSIDANSE)
 

Coordination

P p.—Roberto Barbanti (TEAMeD-AIAC)
P p.—Makis Solomos (MUSIDANSE)
 

**.— Construire une référence commune 2

t.— Journée d’étude du 02 décembre 2020. en ligne, dans le cadre du séminaire inter- et transdisciplinaire de recherche (arts plastiques, musique, danse) EDESTA / Université Paris 8 / 2020-2021

**. Programme

10h-12h30.— fig— Voir la vidéo

> Alexis Noble | Pratiques situées, porteurs de récits 
et cartographie des territoires

> Pavlos Antoniadis | Pour en finir avec les “marchés humides” de la musique. 
Réflexion sur la performance de la musique 
savante dans le monde de l’après-Covid-19

14h-15h30.— fig— Voir la vidéo

 

> Collectif Une bonne masse solaire (Ambre Lacroix et Kaspar Tainturier-Fink), recommencer & animer : intervention, avec tirage

Enseignants-chercheurs
et doctorants responsables

P p.—Yann Aucompte (TEAMeD-AIAC)
P p.—Roberto Barbanti (TEAMeD-AIAC)

P p.—Antoine Freychet (MUSIDANSE)
P p.—Alice Gervais-Ragu (MUSIDANSE)
P p.—Makis Solomos (MUSIDANSE)
 

Coordination
 

P p.—Roberto Barbanti (TEAMeD-AIAC)
P p.—Makis Solomos (MUSIDANSE)
 

1120

P p.—Design

**.— Construire une référence commune 1

t.— Journée d’étude du 28 novembre 2020 en ligne, dans le cadre du séminaire inter- et transdisciplinaire de recherche (arts plastiques, musique, danse) EDESTA / Université Paris 8 / 2020-2021

**.— Programme

10h-12h30.— fig— Voir la vidéo

Lucile Bataille | Pratiques situées, porteurs de récits
et design social


Alice Gervais-Ragu | Collaboratifs, participatifs, immersifs: créations collectives
et communautés

14h-16h00.— fig Voir la vidéo

Roberto Barbanti, Yann Aucompte, Lorraine Verner | Notice “arts (visuels)” du livre Construire une référence commune. Abécédaire
de l’écologie de l’art
(à venir)

Enseignants-chercheurs
et doctorants responsables

P p.—Yann Aucompte (TEAMeD-AIAC)
P p.—Roberto Barbanti (TEAMeD-AIAC)

P p.—Antoine Freychet (MUSIDANSE)
P p.—Alice Gervais-Ragu (MUSIDANSE)
P p.—Makis Solomos (MUSIDANSE)
 

Coordination

P p.—Roberto Barbanti (TEAMeD-AIAC)
P p.—Makis Solomos (MUSIDANSE)
 

1219

**.— Écrire en commun(s) un abécédaire des théories et pratiques artistiques du tournant écologique 2

t.— Journée d’étude du 14 décembre 2019, à l’INHA (Paris), dans le cadre du séminaire inter- et transdisciplinaire de recherche (arts plastiques, musique, danse) EDESTA / Université Paris 8 / 2019-2020, Enjeux esthétiques de la transition. Le tournant écologique des pratiques et des théories artistiques.

**.— Programme

Kasia Ozga, L’espace social dans l’art

Roberto Martinez, Allotopie et écosophie

Hélène Singer, Performance et écosophie

Carmen Pardo, Arts sonores et transition

Makis Solomos, Musique et transition 

16h45. Débat

Enseignants-chercheurs
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Coordination

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Annulée

1119

**.— Écrire en commun(s) un abécédaire des théories et pratiques artistiques du tournant écologique

**.— Programme

t.— Journée d’étude du 16 novembre 2019, à l’INHA (Paris), dans le cadre du séminaire inter- et transdisciplinaire de recherche (arts plastiques, musique, danse) EDESTA / Université Paris 8 / 2019-2020, Enjeux esthétiques de la transition.

10h— Introduction


10h15-12h45.  collectif n (Marina Pirot, Dominique Leroy)


14h30.  Alice Gervais-Ragu : L’engagement sous le prisme de la relation
.Kostas Paparrigopoulos : Ecologie acoustique
.Antoine Freychet, Anastasia Chernigina : Apprentissage, esthétique, écologie

17h. Discussion

t.— Le tournant écologique des pratiques et des théories artistiques. Le son accompagne aujourd’hui la vie des hommes comme il ne l’a jamais fait auparavant : du fait de la généralisation des moyens de reproduction sonore, notre environnement sonore s’est considérablement accru, pour le meilleur comme pour le pire. De même, dans la musique, la dimension proprement sonore est devenue – à travers les questions du timbre, du bruit ou de l’espace et du lieu, et grâce au développement intense des technologies du son – la dimension première du musicien, compositeur ou interprète, ainsi que de l’auditeur. C’est pourquoi les musiciens et les artistes sonores, tout comme les musicologues, les anthropologues, les sociologues, les philosophes… de la musique développent une nouvelle conscience du son, de sa présence accrue ainsi que des implications de cette présence.

Il est notamment question de la force et de l’impact du son sur l’environnement naturel, sur le milieu social ainsi que sur l’individu – tant sur son corps que sur son psychisme. Cette prise de conscience oriente les recherches vers une éthique du son et de la responsabilité de l’artiste. On pourra penser à l’utilisation de la musique et du son dans la vie quotidienne : à leurs usages thérapeutiques, mais aussi à la pollution sonore ou au lavage de cerveau des environnements sonores artificiels (publicités, environnements virtuels…). On pensera également aux situations extrêmes : utilisation de la musique et du son à des fins de torture, bombes sonores… Bien entendu, la question se pose avec tout autant de force dans les projets artistiques mêmes. Force de subjectivation, de construction du sujet, le son peut tout autant être mis au service de la désubjectivation, de la dissolution du sujet. Il est donc important que les acteurs de la musique et des arts sonores en prennent conscience et développent ce débat éthique.

Enseignants-chercheurs
et doctorants responsables

P p.—Yann Aucompte (TEAMeD-AIAC)
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Coordination

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0519

**.— Secondes Rencontres : Arts, écologies, transitions

t.— Colloque des 16, 17, 18 mai 2019, au CN D, Pantin, Labex Arts-H2H (ArTeC), MUSIDANSE, TEAMeD-AIAC, ESTCA, EDESTA(Université Paris 8), CN D(Centre nationale de la danse)

t.— Le projet Arts, écologies, transitions. Construire une référence
commune, dans le cadre duquel ont lieu ces rencontres, souhaite accompagner certaines évolutions notables qui surviennent actuellement dans le champ des arts ainsi que dans le champ des discours théoriques sur l’art et qui, récusant l’enfermement de ce dernier dans la sphère du “surplus civilisationnel”, sont à l’écoute de questionnements découlant des crises écologique, économique, sociale ainsi que de la crise des représentations que nous traversons. Nous proposons d’utiliser la notion de “transition” – bien connue dans la sphère de l’écologie politique – pour aborder des évolutions qui ne relèvent pas des mutations ou ruptures qu’il est d’usage d’étudier dans l’art moderne ou postmoderne : ces mutations et ruptures sont davantage d’ordre formel, alors que les transitions dont il est question ici peuvent aller jusqu’à redéfinir la notion d’art.

t.— The project Arts, ecologies, transitions. Building a common reference,
in which this encounters take place, wishes to accompany certain notable developments in the field of the arts as well as theoretical discourse on art and which, rejecting the confinement of art to the realm of ‘civilizational oversupply’, are attentive to questions arising from current ecological, economic and social crises as well as the crisis of representation we also currently experiencing. We propose to use the notion of ‘transition’ – extensively explored
in the field of political ecology – to address developments that
fall outside of the transformations or discontinuities commonly examinedin modern or postmodern art. Such transformations and discontinuities are rather of a formal nature, while the transitions we are referring to here go as far as redefining even the concept of art itself.

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Coordination

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P p.—Makis Solomos (MUSIDANSE)
 

**.— Programme

Jeudi 16 mai

09h00.Ouverture (Roberto Barbanti, Isabelle Ginot, Makis Solomos)
 

9h30.— Transitions artistiques (1) Christine Esclapez, Loic Guénin:“Autour du projet Walden de Loïc Guenin”
 

10h10. — Jacopo Rasmi:“Transitions documentaires de l’écriture. Eco-politique des pratiques de notation”

 

11h10. — Projection du film de Loïc Touzé Dedans ce monde et débat. Avec Isabelle Ginot, Isabelle Launay, Loïc Touzé

Habiter les lieux pour créer
 

14h00. — Joanne Clavel, Julie Perrin:“Anna Halprin, perspectives écologiques”
 

15h00.—  Élise Olmedo:“Lawrence Halprin: hybrider cartographie et partition pour concevoir un lieu”
 

15h30. — Clara Breteau :“L’habiter-trichoptère :
des enchevêtrements métaboliques aux tissus poétiques dans les habitats autonomes”

 

16h15. — Marina Pirot, Alix de Morant:“Le Body Weather, laboratoire du toucher chez les maraîchers des Couëts”
 

17h00-17h30.—  Présentations de l’exposition Arts-Lieux et du livre Écosomatiques – penser l’écologie depuis le geste. Avec Cécile Sorin, Guillaume Loizillon, Joanne Clavel et Isabelle Ginot

 

Vendredi 17 mai
 

09h00.—  Transitions artistiques (2)
 

09h00.— Eulalia De Valdenebro:“NATIVAS/FORÁmNEAS. Sculpture vivantes”


09h30.— Frédérick Duhautpas:“Écoféminismes sonores. Le cas de His Master’s
Voice de Hildegard Westerkamp”

 

10h30.— Art et écologie sociale
 

10h30.— Evelyne Clavier:
“Quel rôle pour les pratiques artistiques dans la transition inclusive ?”

 

11h00.— Alexandra Cohen, Nil Dinç, Léa Donguy:“Le terrain, le joueur, le consultant” dans le quartier Pleyel (Saint-Denis: interroger la spatialité par/d’une démarche artistique participative”
 

11h45 — Baptistine Marcel:“Corps individuel et corps social dans l’expérience de la vie quotidienne”

 

13h45.— Réseaux
 

13h45.— Aline Bergé, Mélanie Bourlet (Réseau ZoneZadir):“Pour une écopoétique transculturelle ?”
 

14h10.— Collectif du projet:“Arts, écologies, transitions. Construire une référence commune”

14h30.— Arts, écologies, transitions. Construire une référence commune : l’abécédaire (1)


Présentations des membres du projet Arts, écologies, transitions. Construire une référence commune : Yann Aucompte, Roberto Barbanti, Joanne Clavel, Agostino Di Scipio, Antoine Freychet, Alice Gervais-Ragu, Isabelle Ginot, Guillaume Loizillon, Kostas Paparrigopoulos, Carmen Pardo Salgado, Julie Perrin, Cécile Sorin, Matthieu Saladin, Makis Solomos, Lorraine Verner
 

14h30.— Roberto Barbanti : “Écosophie”
 

15h00.— Yann Aucompte : “Épistémologie écosophique”

 

15h50.— Carmen Pardo Salgado : “Aesthesis”
 

16h20.— Antoine Freychet : “Promenades sonores”
 

16h50.— Makis Solomos :“Milieux sonores”
 

17h20.— Conclusion de la journée Discutants : Jean-Marc Chouvel, Yves Citton, Ludovic Duhem, Eric Lecerf, Gilles Malatray, Julie Sermon
 

18h00.— Au studio 12) Concert d’Agostino Di Scipio organisé par Marcelo Bonvicino et Antoine Freychet Écosystème audible n°4 (création mondiale), Craquelure (création parisienne)

**.— Écologies des œuvres et des pratiques artistiques

t.— Journée d’étude du 15 décembre 2018, à l’INHA, Dans le cadre du séminaire transdisciplinaire 2018-2019

Enseignants-chercheurs
et doctorants responsables

P p.—Yann Aucompte (TEAMeD-AIAC)
P p.—Roberto Barbanti (TEAMeD-AIAC)
P p.—Antoine Freychet (MUSIDANSE)
P p.—Alice Gervais-Ragu (MUSIDANSE)
P p.—Makis Solomos (MUSIDANSE)

Coordination
P p.—Roberto Barbanti (TEAMeD-AIAC)
P p.—Makis Solomos (MUSIDANSE)

**.— Conférence hybride de Barbara Manzetti

t.— Conférence de Barbara Manzetti dans le cadre du projet Labex Arts-H2H et du séminaire transdiscilinaire EDESTA Arts, écologies, transitions, le 7 avril 2018.

**.— Programme

10h00-12h30— .Conférence de Barbara Manzetti

Enseignants-chercheurs
et doctorants responsables

Coordination

P p.—Roberto Barbanti (TEAMeD-AIAC)
P p.—Makis Solomos (MUSIDANSE)
 

t.—  Barbara Manzetti est artiste invitée (chaire d’excellence) par le Labex Arts-H2H.

La conférence hybride abordera quelques aspects techniques et poétiques de la transition. La transition entre un extérieur et un intérieur géographique. Comment entre-t-on en France ? La transition entre un extérieur et un intérieur linguistique. Comment entre-t-on dans la langue française ? Nous effectuerons une transition entre le terme étranger et le terme artiste.

Barbara Manzetti est chorégraphe, danseuse et auteure. Prix de la SACD belge en 1996, elle est programmée dans de nombreux centres chorégraphiques et d’art contemporain en France comme à l’étranger. Son premier livre Épouser.Stephen.King. restitue des identités, des corps, des paroles, des trajectoires, recueillis à l’issue de trois résidences en Seine Saint-Denis : aux Laboratoires d’Aubervilliers, à l’appartement gérontologique « Les Quatres Saisons » (Aubervilliers), et à l’espace Kisama (Les Lilas).

1018

**.— Premières Rencontres : Arts, écologies, transitions

t.— Colloque du 11, 12, 13 octobre 2018, à Paris 8, Labex Arts-H2H, Musidanse, TEAMeD-AIAC, ESTCA, EDESTA, HAR (universités Paris 8, Paris Nanterre), Natural Movement

t.— Le projet Arts, écologies, transitions. Construire une référence
commune, dans le cadre duquel ont lieu ces rencontres, souhaite accompagner certaines évolutions notables qui surviennent actuellement dans le champ des arts ainsi que dans le champ des discours théoriques sur l’art et qui, récusant l’enfermement de ce dernier dans la sphère du “surplus civilisationnel”, sont à l’écoute de questionnements découlant des crises écologique, économique, sociale ainsi que de la crise des représentations que nous traversons. Nous proposons d’utiliser la notion de “transition” – bien connue dans la sphère de l’écologie politique – pour aborder des évolutions qui ne relèvent pas des mutations ou ruptures qu’il est d’usage d’étudier dans l’art moderne ou postmoderne : ces mutations et ruptures sont davantage d’ordre formel, alors que les transitions dont il est question ici peuvent aller jusqu’à redéfinir la notion d’art.

t.— The project Arts, ecologies, transitions. Building a common reference,in which this encounters take place, wishes to accompany certain notable developments in the field of the arts as well as theoretical discourse on art and which, rejecting the confinement of art to the realm of ‘civilizational oversupply’, are attentive to questions arising from current ecological, economic and social crises as well as the crisis of representation we also currently experiencing. We propose to use the notion of ‘transition’ – extensively exploredin the field of political ecology – to address developments thatfall outside of the transformations or discontinuities commonly examinedin modern or postmodern art. Such transformations and discontinuities are rather of a formal nature, while the transitions we are referring to here go as far as redefining even the concept of art itself.

Enseignants-chercheurs
et doctorants responsables

Coordination


P p.—Roberto Barbanti (TEAMeD-AIAC)

P p.—Roberto Barbanti (TEAMeD-AIAC)
P p.—Joanne Clavel (LADYSS)
P p.—Agostino Di Scipio
P p.—Isabelle Ginot (MUSIDANSE)
P p.—Guillaume Loizillon (MUSIDANSE)
P p.—Kostas Paparrigopoulos (Uni24k, Crète, Grèce)
P p.—Carmen Pardo Salgado (GRHCS032, Girona, Espagne)
P p.—Julie Perrin (MUSIDANSE)
P p.—Cécile Sorin (ESTCA)
P p.—Matthieu Saladin (TEAMeD-AIAC)
P p.—Makis Solomos (MUSIDANSE)
P p.—Lorraine Verner (EBA Versailles)

**.— Programme

Jeudi 11 octobre, Université Paris 8, Amphi X

09h30.Ouverture (Roberto Barbanti, Isabelle Ginot, Makis Solomos)
 

10h-12h30.— Composer avec les (autres) vivants 1

> Michel Briand (FoReLLIS, Université de Poitiers):«(Re)devenir animal et matière, et danser l’entre-deux. Sur quelques solos métamorphiques / écosophiques»

> Silvio Ferraz (Université de São Paulo, Brésil), Annita Costa (Université Catholique de São Paulo, Brésil):«Le corps musical à défendre»

> Bastien Gallet (HEAR):«Bruits humains et sons animaux:pour une pratique et une théorie relationnelle du paysage ou comment réapprendre à vivre avec les animaux»

> Charlie Hewison
(CERILAC, Université Paris 7 Diderot): “Un éco-cinéma météo-matérialiste ?”

Modération : Lorraine Verner (Beaux-Arts, Versailles)

14h10-15h45. — Écologies
du temps, distraction
et décroissance


> Julie Brugier (SACRe, École des Arts Décoratifs de Paris) : “Vers un “design frugal” ? Une recherche par le design d’outils, d’objets, d’installations, visant à réactiver auprès du plus grand nombre des économies domestiques frugales, par le renouement d’une relation plus conviviale à nos ressources”

> Albert Mayr (Conservatorio Cherubini, Firenze): “Toward an Ecological Aesthetics of Time”

> Dork Zabunyan (ESTCA, Université Paris 8): “Une écologie de la distraction est-elle possible ?”

Modération : Matthieu Saladin (TEAMeD-AIAC, Université Paris 8)

15h45-17h. — Promenade sonore organisée par Antoine Freychet, Marcelo Bonvicino

 

16h15. — Graines de 68. Arts, écologies, transitions dans l’histoire
 

> Romain Bigé (Labodanse, CNRS / SACRe, PSL): “Sentir la gravité. Danse, cosmose et écologie”

> Elena Biserna (ESAAix, Locus Sonus, Aix Marseille Univ., CNRS, PRISM, Marseille): “Street Music. On the Politics of the Everyday in Giuseppe Chiari’s Work”

> Fabrice Bourlez (ESADReims): “Les trois écologies pasoliniennes”

Benoît Gibson (Université d’Evora, Portugal): “Pour les baleines (sur Xenakis)

 

> Anne-Violaine Houcke (HAR, Université Paris Nanterre): “A partir du poème “Et sur la lune:poésie pornographique”:éléments d’une petite cosmogonie pasolinienne”

Modération : Cécile Sorin (ESTCA, Université Paris 8)

 

 

Vendredi 12 octobre, Université Paris 8, Amphi X

09h3-12h00.— Composer avec les (autres) vivants 2


> Susana Jimenez Carmona (Universitat de Barcelona, Espagne): “Out of range:sound reflections on living-with and dying-with”

 

> Nayla Naoufal (Université d’Oslo, Norvège / EEE, Université du Québec à Montréal, Canada): “Danser avec des vers de farine : Transcorporéité et sollicitude”

 

> Boris Nordmann (Artiste-chercheur, Alpes de Hautes Provence): “Fiction corporelle loup”

 

> Elise Van Haesebroeck (LLA-CREATIS, Université Toulouse Jean-Jaurès): “La Nuit des taupes de Philippe Quesne, l’underground comme ultime horizon”

Modération : Joanne Clavel (LADYSS, UMR 7533)

13h30-16h.— Artivismes


> Eliane Beaufils (Scènes du monde, Université Paris 8):““Save the world”. Un festival artiviste

 

> Aurélien Gamboni (Artiste, Genève, Suisse), Sandrine Teixido (artiste, Paris-Rio de Janeiro): “A tale as a tool”

 

> Olivier Lussac (Université de Lorraine): “Migrants, réfugiés et travailleurs clandestins dans la performance contemporaine. Notes sur le Border Artists”

 

> Nicolas Tziorzis (Compositeur, Paris): “Dourgouti Island Hotel, un travail de terrain. Un projet multidisciplinaire sur l’histoire du quartier de Dourgouti d’Athènes”

Modération : Roberto Barbanti, Isabelle Ginot, Makis Solomos

16h30-18h30. — Art collaboratif


> Sarah Marchais (Scènes du monde, Université Paris 8):“Les dispositifs de fictionnalisation du spectateur peuvent-ils esquisser une “écosophie spectatorielle” ?”

> Ophélie Naessens (CREM, Université de Lorraine):“Conversation Pieces”: ruptures, transitions et mutations à l’œuvre dans les formes artistiques collaboratives”

> Federico Rodriguez (MUSIDANSE, Université Paris 8): “Notes vers une éthique de l’improvisation et une écologie du sujet”

Modération : Kostas Paparrigopoulos (Université des sciences appliquées de Crète, Grèce)

19h00. — Concert
Programme avec les étudiants de Paris 8  Florian Auclair, Marcelo Bonvicino, Raphaël Bruni, Antoine Freychet, Vincent Guiot, Lisa La Pietra…

Samedi 13 octobre, INHA, salle Vasari

09h3-12h00.— Paysages
et écosophies


> Matthieu Duperrex (LLA-CRÉATIS, Université Toulouse 2 Jean-Jaurès):“Ambiguïtés d’une esthétique carbonée:les anti-paysages du pétrole”

> Cristian Galarce (Université de Valparaíso, Chili): “Inaudible Valparaiso: an artistic proposal about sound memory in the urban space / Film 3.III.Très”

> Daniel Mancero (MUSIDANSE, Université Paris 8): “Écologie acoustique et fonctionnalité musicale:les enjeux de la composition fondée sur le paysage sonore”

> Mathilde Ramadier (Auteure et scénariste, Berlin, Allemagne):“Arne Næss, une écosophie venue de Norvège”

Modération : Carmen Pardo Salgado

13h30-15h15.— Technologies
et éthique


> Yann Aucompte (TEAMeD-AIAC, Université Paris 8):“Épistémologie écosophique : essai d’analyse sur un objet de design graphique à l’époque de l’émergence de l’équipement collectif de la pensée techno-scientifique”

> Benjamin Lavigne (Université de Lorraine): “Dame Nature n’envoie pas de notification:écologie(s) et éthique de la gamification”

> Gaetan Robillard (Inrev-AIAC, Université Paris 8 et LDI, ESAD TALM-Tours): “Motif, langage, environnement:le modèle de Meinhardt vu à travers une recherche visuelle et computationnelle”

Modération : Guillaume Loizillon

15h45-17h30. —  Œuvres
et conscience écologique


> Lisa La Pietra (MUSIDANSE, Université Paris 8): “Echovocalité”

Riccardo Wanke (CESEM, Université Nova de Lisbonne, Portugal): “Choice, Intention and Responsibility: New Transitions in Contemporary Experimental Music”

> Iva Zunjic (Université de Belgrade / SIC.lab Méditerranée, Université Côte d’Azur): “L’homme face à l’environnement, la vocation écologique dans l’œuvre de Le Clézio”

Modération:Roberto Barbanti, Isabelle Ginot, Makis Solomos

17h30. Conclusions

**.— Journée d’étude du 10 mars 2018, à l’INHA, dans le cadre du séminaire transdisciplinaire EDESTA et du projet Labex Arts-H2H Arts, écologies transitions

t.— La notion de Commun(s) s’est posée ses derrières années dans le débat public et les mouvements politiques avec une importance croissante. «Partout dans le monde, des mouvements contestent l’appropriation par une petite oligarchie des ressources naturelles, des espaces et des services publics, des connaissances et des réseaux de communication. Ces luttes élèvent toutes une même exigence, reposent toutes sur une même principe:le commun», écrivent Pierre Dardot et Christian Laval. Les artistes contribuent puissamment à penser les diverses formes que peuvent prendre les Communs:création collective, libre diffusion des œuvres, partage des technologies, élargissement aux autres espèces, au monde organique et inorganique de la notion de Commun… Comment penser l’œuvre, les processus et le projet artistiques à travers la notion de Commun ? La démarche est-elle récupérable, l’idée de Commun peut-être faire bon ménage avec la propriété privée ? C’est ce débat, encore trop peu mené dans le domaine de l’art (cf. les numéros 19 et 20 de la revue Filigrane. Musique, esthétique, sciences société) qu’entendent mener ce(s) séminaire / journées d’études autour de la musique et des arts sonores, des arts plastiques, de la danse…

**.— Programme

09h30-10h00—Introduction : Isabelle Ginot, Makis Solomos (MUSIDANSE, Paris 8) et Roberto Barbanti (TEAMeD, Paris 8)

10h-10h45. — Duccio Scotini ((TEAMeD, Paris 8)

11h-11h45.— Isabelle Launay (MUSIDANSE, Paris 8) : Vers un contrat esthétique solidaire. Les Serrenhos du Calderão, exercices en anthropologie fictionnelle de Vera Montero (2012)

 

11h45-12h30— Lorraine Verner (Beaux-Arts, Versailles, TEAMeD, Paris 8) : Biodiversité archivée

14h-14h45.— Louisa Martin Chevalier (MUSIDANSE, Paris 8) : La notion de « commun » en Union soviétique : des expériences musicales collectives aux œuvres pour le collectif

14h45-15h30.—Agostino Di Scipio (Conservatorio Alfredo Casella – L’Aquila, Italie) : Musique et communs : doutes, réserves, questions

15h45-16h30.—Sabine Feisst, (Acoustic Ecology lab, Arizona State University) : Sonic Placemaking and Community Engagement in the American Southwest : The Listenn Project

16h-30-17h15. — Anne Sèdes, Alain Bonardi (MUSIDANSE/CICM) : Approches collaboratives et contributives de l’informatique pour la création musicale

17h15-17h45.— Débat général

Enseignants-chercheurs
et doctorants responsables

Coordination

P p.—Roberto Barbanti (TEAMeD-AIAC)
P p.—Makis Solomos (MUSIDANSE)
 

**.— Les promenades sonores et chorégraphiques en question

t.— 12-13 janvier 2018, au CN D (Pantin), Dans le cadre du projet Labex arts H2H « Arts, écologies, transitions » et du projet de recherche IUF «chorégraphie et paysage»

t.— L’histoire des artistes marcheurs au XXe siècle s’est principalement tournée vers les pratiques performatives d’artistes visuels : elle va de Dada aux artistes du Land Art en passant par les surréalistes ou Fluxus, jusqu’à des artistes contemporains tels Francis Alÿs, Sophie Calle ou le collectif Stalker. Si cette histoire s’est volontiers articulée à la littérature, notamment à travers la figure du flâneur, elle intègre rarement les démarches des compositeurs et des chorégraphes.

Réunissant artistes, musicologues, chercheuses en danse, géographes, philosophes, ces journées d’étude interrogeront la marche (solitaire ou collective) en relation avec la création sonore ou chorégraphique:comment penser la dimension «hodologique» (du grec hodos, chemin) de l’art, c’est-à-dire le caractère situé d’une expérience esthétique dont la saisie perceptive implique le déplacement du spectateur-marcheur ?Comment y articuler les notions de milieu, de paysage, d’ambiance et d’écoute ? De quelles façons ces œuvres instaurent-elles un lien spécifique avec le contexte de leur effectuation? Y a-t-il des logiques de composition commune à l’art hodologique ? Quelle écologie perceptive est en jeu dans l’expérience esthétique multimodale d’une œuvre hodologique ? Quelles méthodes d’analyse spécifiques de tels objets d’études engagent-ils ?

**.— Programme

Roberto Barbanti
Jean-Marc Besse
Elena Biserna
Joanne Clavel
Alix De Morant
Nicolas Donin
Bastien Gallet
Jean-Luc Hervé
Myriam Lefkowitz
Gilles Malatray
Julie Perrin
Laurent Pichaud
Gretchen Schiller
Makis Solomos

Enseignants-chercheurs
et doctorants responsables

Coordination


P p.—Julie Perrin (MUSIDANSE)
P p.—Nicolas Donin (IRCAM)

1217

**.— Gestes critiques
et handicaps mentaux
en scène

t.— Journée d’étude du 16 décembre 2017, à l’INHA, Dans le cadre du séminaire doctoral EDESTA et du projet Arts, écologies, transitions

t.— Cette séance de séminaire / journée d’études amorce la réflexion autour de courants et de personnalités artistiques qui ont préparé le terrain d’un art en « transition », marqué par le tournant écologique. Elle est centrée sur quatre figures, Anna Halprin (danse), Frans Krajcberg (arts plastiques), Pier Paolo Pasolini (cinéma) et Iannis Xenakis (musique), qui appartiennent à la génération qui a contribué à la modernité (ou post-modernité) issue de l’après-seconde guerre mondiale, tout en critiquant la logique des Lumières qui la caractérise en partie. Il s’agit de mettre en évidence les caractéristiques qui préparent le terrain de l’art en transition : interrogation sur les modes de production et de création ; refondation de la relation à la nature et à l’environnement en général et interrogation sur les ressources communes ; accent mis sur la relation au social et notamment sur le besoin d’insoumission ; travail sur les processus de subjectivation ; approche globale, écosophique.

**.— Programme

9h30-10h30. — Isabelle Ginot, Marcel Bugiel:Introduction. Les œuvres scéniques handies:des écosystèmes en tension

10h30-12h. Marcel Bugiel, Isabelle Ginot:Regarder, commenter: relations handies/valides. Quelques cles de lecture

13h30-15h30. Alice Davazoglou, Nathalie Hervé, Isabelle Ginot : Travailler ensemble

Françoise Davazglou: Parler, pense ensemble : entretiens et prises de paroles handies


15h30-16h. Conclusions

Enseignants-chercheurs
et doctorants responsables

Coordination


P p.—Isabelle Ginot (MUSIDANSE)

1117

**.— Critique de la modernité (et post-modernité) et écosophies de l’art, INHA

t.— Journée d’étude du 18 novembre 2017, à l’INHA, dans le cadre du séminaire inter- et transdisciplinaire de recherche EDESTA (Université Paris 8) et du projet Arts, écologies, transitions. Construire une référence commune

t.— Cette séance de séminaire / journée d’études amorce la réflexion autour de courants et de personnalités artistiques qui ont préparé le terrain d’un art en « transition », marqué par le tournant écologique. Elle est centrée sur quatre figures, Anna Halprin (danse), Frans Krajcberg (arts plastiques), Pier Paolo Pasolini (cinéma) et Iannis Xenakis (musique), qui appartiennent à la génération qui a contribué à la modernité (ou post-modernité) issue de l’après-seconde guerre mondiale, tout en critiquant la logique des Lumières qui la caractérise en partie. Il s’agit de mettre en évidence les caractéristiques qui préparent le terrain de l’art en transition : interrogation sur les modes de production et de création ; refondation de la relation à la nature et à l’environnement en général et interrogation sur les ressources communes ; accent mis sur la relation au social et notamment sur le besoin d’insoumission ; travail sur les processus de subjectivation ; approche globale, écosophique.

**.— Programme

9h30. Roberto Barbanti, Isabelle Ginot, Makis Solomos : Introduction

10h. Makis Solomos : Xenakis : des sciences de la nature à une musique environnementale

10h45. (Contribution hors-thème) Clara Biermann : Expérience kinesthésique, mémoire et territoire dans les sorties de tambours de candombe du quartier Palermo (Montevideo)

11h30. Projection d’un film sur Anna Halprin commenté par Isabelle Ginot

14h. Claude Mollard : Frans Krajcberg et le «naturalisme intégral»

14h45. Carmen Pardo : Construire une référence commune. Héritage et altérité à zéro

15h30. Projection d’un documentaire avec Pasolini commenté par Cécile Sorin

16h30. Table ronde avec les intervenants de la journée ainsi que Kostas Paparrigopoulos et Lorraine Verner

Enseignants-chercheurs
et doctorants responsables

Coordination

P p.—Roberto Barbanti (TEAMeD-AIAC)

P p.—Isabelle Ginot (MUSIDANSE)

P p.—Makis Solomos (MUSIDANSE)

0717

**.— Jardins : la transition écologique de l’art

t.— Journée d’études du 1 juillet 2017, au Centre Pompidou Metz, dans le cadre du projet Labex Arts H2H Arts, écologies, transitions. Construire une référence commune. En relation avec l’exposition du Centre Pompidou Metz Printemps Cosmique. Le jardin des métamorphoses.

t.— «Plasticiens-jardiniers», «chorégraphes-paysagistes», concepteurs de «jardins sonifères», de nombreux artistes s’intéressent au jardin. Il serait possible de penser cet intérêt comme terrain d’actualisation et de projection d’une volonté de transition écosophique. Métaphore de l’écoumène, le jardin serait alors le lieu privilégié d’une expérimentation dont l’actualité et la virtualité portent sur la complexité des interactions entre imagination, société et monde naturel. Articulant nécessité et plaisir esthétique, croisant art et vie, le jardin poserait la question de la création sous l’angle du «génie naturel» (Gilles Clément). Commençant par une promenade sonore dans les jardins de Metz et une visite guidée de l’exposition, continuant avec une performance dansée de Catherine Contour, cette journée s’achèvera avec une conférence-débat réunissant des artistes ainsi que des spécialistes des arts, des jardins et de l’écologie.

**.— Programme

10h. Matin— promenade d’écoute.

11h. Visite guidée de l’exposition

14h30. Performance dansée

15h30-19h. Conférence-débat

Promenade d’écoute
Organisée par Hoëlle Corvest (Cité des sciences et de l’industrie), Anastasia Chernigina (doctorante Paris 8), Raphaël Bruni (étudiant master Paris 8). 1h de promenade, 30 mn de discussion. Répétée une fois.

Humus
Performance dansée de Catherine Contour, avec Hervé Brunon et Julie Perrin.

Lieu : Dans l’exposition Jardins infinis : de Giverny à l’Amazonie.

Conférence-débat
Avec Roberto Barbanti, Anastasia Chernigina, Hoëlle Corvest, Raphaël Bruni, Catherine Contour, Julie Perrin, Makis Solomos

Enseignants-chercheurs
et doctorants responsables

Coordination

P p.—Roberto Barbanti (TEAMeD-AIAC)

P p.—Julie Perrin  (MUSIDANSE)

P p.—Makis Solomos (MUSIDANSE)

0417

**.— The Ethics of Sound 2. Music and Dictatorship

t.— Journée d’études internationales du 28 avril 2017, à Athènes, SFEA, dans le cadre du séminaire doctoral EDESTA, du projet Labex Arts H2H et du projet ECOS-Sud avec le Chili

t.— Le son accompagne aujourd’hui la vie des hommes comme il ne l’a jamais fait auparavant : du fait de la généralisation des moyens de reproduction sonore, notre environnement sonore s’est considérablement accru, pour le meilleur comme pour le pire. De même, dans la musique, la dimension proprement sonore est devenue – à travers les questions du timbre, du bruit ou de l’espace et du lieu, et grâce au développement intense des technologies du son – la dimension première du musicien, compositeur ou interprète, ainsi que de l’auditeur. C’est pourquoi les musiciens et les artistes sonores, tout comme les musicologues, les anthropologues, les sociologues, les philosophes… de la musique développent une nouvelle conscience du son, de sa présence accrue ainsi que des implications de cette présence. 

Il est notamment question de la force et de l’impact du son sur l’environnement naturel, sur le milieu social ainsi que sur l’individu – tant sur son corps que sur son psychisme. Cette prise de conscience oriente les recherches vers une éthique du son et de la responsabilité de l’artiste. On pourra penser à l’utilisation de la musique et du son dans la vie quotidienne : à leurs usages thérapeutiques, mais aussi à la pollution sonore ou au lavage de cerveau des environnements sonores artificiels (publicités, environnements virtuels…). On pensera également aux situations extrêmes : utilisation de la musique et du son à des fins de torture, bombes sonores… Bien entendu, la question se pose avec tout autant de force dans les projets artistiques mêmes. Force de subjectivation, de construction du sujet, le son peut tout autant être mis au service de la désubjectivation, de la dissolution du sujet. Il est donc important que les acteurs de la musique et des arts sonores en prennent conscience et développent ce débat éthique.

Enseignants-chercheurs
et doctorants responsables

Coordination

P p.—Makis Solomos (MUSIDANSE)

**.— Programme

18 h
> Katia Chornik : Commémorations musicales du 40e anniversaire du coup d’État militaire au Chili

 

> Anna Papaetis : Ambiance sonore de la terreur dans les centres de détention de la Junte (1967-1974)
 

> Makis Solomos : Les Nuits de la dictature. La dédicace musicale de Xenakis à ses anciens camarades / Les Nuits de la dictature.
 

> Periklis Korovesis Natassa Papadopoulou : Chants de prison de Panos Tzavelas
 

> Panos Charalambous : AQUIS SUBMERSUS («submergé dans l’eau, noyé») 

04172

**.— L’éthique du son 1.

t.— Journée d’étude du 22 avril 2017, à l’INHA (Paris), dans le cadre du séminaire doctoral EDESTA, du projet Labex Arts H2H et du projet ECOS-Sud avec le Chili

t.— Le son accompagne aujourd’hui la vie des hommes comme il ne l’a jamais fait auparavant : du fait de la généralisation des moyens de reproduction sonore, notre environnement sonore s’est considérablement accru, pour le meilleur comme pour le pire. De même, dans la musique, la dimension proprement sonore est devenue – à travers les questions du timbre, du bruit ou de l’espace et du lieu, et grâce au développement intense des technologies du son – la dimension première du musicien, compositeur ou interprète, ainsi que de l’auditeur. C’est pourquoi les musiciens et les artistes sonores, tout comme les musicologues, les anthropologues, les sociologues, les philosophes… de la musique développent une nouvelle conscience du son, de sa présence accrue ainsi que des implications de cette présence.

Il est notamment question de la force et de l’impact du son sur l’environnement naturel, sur le milieu social ainsi que sur l’individu – tant sur son corps que sur son psychisme. Cette prise de conscience oriente les recherches vers une éthique du son et de la responsabilité de l’artiste. On pourra penser à l’utilisation de la musique et du son dans la vie quotidienne : à leurs usages thérapeutiques, mais aussi à la pollution sonore ou au lavage de cerveau des environnements sonores artificiels (publicités, environnements virtuels…). On pensera également aux situations extrêmes : utilisation de la musique et du son à des fins de torture, bombes sonores… Bien entendu, la question se pose avec tout autant de force dans les projets artistiques mêmes. Force de subjectivation, de construction du sujet, le son peut tout autant être mis au service de la désubjectivation, de la dissolution du sujet. Il est donc important que les acteurs de la musique et des arts sonores en prennent conscience et développent ce débat éthique.

Enseignants-chercheurs
et doctorants responsables

Coordination

 

P p.—Roberto Barbanti (TEAMeD-AIAC)

P p.—Makis Solomos (MUSIDANSE)

**.— Programme

9h30. Roberto Barbanti, Makis Solomos : Introduction

10h.15 Carmen Pardo : Paysages sonores en/de guerre : esth(é)thique

t.— Le jeune Friedrich Nietzsche se demandait pourquoi dès l’Antiquité la musique a été mise en rapport avec l’ethos et pourquoi, finalement, notre sensibilité artistique est, en même temps, une sensibilité morale. Ces questions, encore ouvertes, prennent toute leur ampleur quand on interroge le rapport des sons avec la violence. La composition de paysages sonores et d’œuvres musicales à partir de l’enregistrement de sons de paysages en guerre permet de poser des questions éthiques et esthétiques qui essayent d’offrir une réponse possible aux questions posées par le philosophe allemand. Ces questions seront abordées en tenant compte de deux œuvres : Fichu Printemps de Christine Renaudat et Concerto Grosso Balcanico d’Arsenije Jovanovic.

11h15. Pause

11h30. Agostino Di Scipio : Crise du sonore ? Quelques annotations

12h30. Pause déjeuner

14h. Juliette Volcler : Comment le son devint un outil comportementaliste

t.— Nous assistons, en ce début de XXIe siècle, à une transformation de l’espace public par le développement de la signalétique, du marketing et de la répression sonores. La métamorphose se fait par touches successives, presque par inadvertance, sans débat public, mais son impact social et politique est profond. Se met ainsi en place une géographie acoustique, tour à tour attrayante et répulsive selon les personnes, les lieux ou les moments. Ces usages du son trouvent leur origine commune dans la rencontre, au cours de la première moitié du XX+siècle, entre la psychologie comportementaliste et l’industrie du son ou de la musique. Si le comportementalisme des débuts a depuis été détrôné par d’autres écoles de pensée, il est néanmoins demeuré au cœur des usages commerciaux et policiers du son jusqu’aujourd’hui. Retour sur les grandes étapes de la fabrication du son qui «modifie le comportement» au fil du siècle dernier.

15h. Luis Velasco-Pufleau:Musique, violence et résilience : vivre après l’attentat terroriste du Bataclan

t.— Ma communication explore le rôle du son et de la musique dans la mémoire et les processus de résilience engagés par des rescapés et des proches des victimes de l’attentat terroriste du Bataclan. Partant d’une enquête ethnographique menée depuis avril 2016, j’examine tout particulièrement les transformations des habitudes d’écoute et des pratiques musicales des rescapés en rapport avec l’expérience sensorielle de la violence terroriste. Les sons et la musique pouvant être associés à la vie ou à la mort, au trauma ou à la résilience, ces transformations mettent en lumière la façon dont les personnes vivent et transforment leur expérience sensorielle de l’attentat. Ceci nous rappelle avec force qu’en définitive aucun son n’est innocent.

16h. Pause

16h30. Makis Solomos : 21 avril 1967. Que peut la musique ?

t.— Le coup d’État dit des Colonels, qui eut lieu en Grèce il y a cinquante ans, partage de nombreuses caractéristiques avec les autres coups d’État menés, pendant la Guerre froide, par la CIA et les potentats locaux. À la suite des travaux pionniers de Suzanne Cusick, des musicologues (Katia Chornik pour le Chili de Pinochet, Anna Papaeti pour la Grèce…) ont récemment étudié comment, dans ces dictatures, la musique et le son ont été utilisés d’une manière violente pour produire ce que l’on pourrait appeler une désubjectivation des individus. Dans ma communication, j’aimerais traiter du thème plus classique, à savoir la situation inverse : comment la musique peut – parfois – devenir force de subjectivation, comment elle peut – parfois – aider l’individu qui a subi une grande souffrance physique ou psychologique à se reconstituer et à résister, comment elle peut être force de consolation…

17h30. Débat

20h. Concert
Alexandros Markeas

Ypokosmos, oratorio des bas-fonds

t.— Une composition résolument contemporaine pour évoquer le rebetiko, musique des marges, des laissés pour compte et des musiciens errants, divertissement des pickpockets, des mendiants ou des réfugiés. Ces musiques des sans-espoir issues des bas-fonds athéniens des années 1920 expriment encore aujourd’hui, près d’un siècle plus tard, l’état d’esprit d’un peuple qui s’enfonce progressivement dans la misère et la réalité d’une conscience collective qui se pense comme un acte de résistance.

https://youtu.be/M9czpVhSD8o

Musique : Alexandros Markeas.

Soprano : Gaëlle Méchaly.

Mezzo-soprano:Sylvia Vadimova.

Baryton : Philippe Cantor.

Percussions : Florent Jodelet, Vassilena Serafimova. Accordéons : Myriam Lafargue, Pierre Cussac.

Piano:Julien Le Pape.

Mandoline:Florentino Calvo.

Trois choeurs d’enfants, d’adolescents et d’adultes. Ensemble de plectres l’Estudiantina d’Argenteuil. Direction : Marc Desmons

20h. ConcertKaterina Fotinaki
SPELL (Conjuration), Un spectacle – antidote au désespoir

«Avec l’humour profond qui la caractérise, Katerina Fotinaki nous transporte dans les pouvoirs surnaturels de la musique. Pour tromper son désespoir, elle en appelle à l’incantation originelle du théâtre et de la poésie. Un secret contre le malheur auquel elle nous invite avec une simplicité contagieuse, nous rappelant sans bruit la merveilleuse liberté et agilité de pensée de la philosophie grecque» (Armel Veilhan).

«Alternant épisodes nostalgiques, folie douce et désaliénation, la belle hellène a découpé son set en six chapitres, construits comme une véritable histoire de vie, un cheminement autant musical que littéraire, appuyant son propos de poèmes scandés comme une prière. Le charme a des accents féminins. Entre sorcellerie artistique, textes prophétiques et humour grec, Katerina Fotinaki fait des ravages» (Géraldine Cognard – Gross).

http://katerinafotinakispell.blogspot.gr/2016/01/spell-conjuration.html

Katerina Fotinaki : Voix, guitare, percussions, compositions.

Dine Donnef : double basse, percussions.

Evi Filippou:  marimba, percussions.
Louise Jallu : bandonéon

0217

**.— Paysage, environnement, milieu, ambiance… art et complexité

t.— Journée d’étude 18 février 2017, à l’INHA (Paris), dans le cadre du séminaire doctoral EDESTA «Art, écologie, complexité» et du projet Labex Arts H2H «Arts, écologies, transitions»

t.— Paysage, environnement, espace, milieu, ambiance, situation… : autant de mots pour décrire ce qui « entoure », classiquement, l’œuvre d’art, mais qui, de plus en plus, apparaît comme indissociable de son élaboration. En effet, si tournant écologique de l’art il y a, c’est bien dans cette volonté de ne plus opposer objet et processus, intériorité et extériorité, résultat et conditions…, en définitive art et monde. Mais un paysage (visuel ou sonore) est-il la même chose qu’un environnement (naturel ou technique…) ? Peut-on préférer l’expression « milieu », qui renvoie, dans une certaine mesure, à l’éthologie ou à la mésologie ? Quelles sont les spécificités des projets artistiques in situ ou en situation ? Autant de questions auxquelles ces journées d’étude tâcheront de répondre au regard de la notion de complexité qui est importante à prendre en compte. Plusieurs arts seront convoqués – musique et arts sonores, arts visuels, danse… – tant dans leur spécificité que dans leurs interrelations.

Enseignants-chercheurs
et doctorants responsables

Coordination

 

P p.—Roberto Barbanti (TEAMeD-AIAC)

P p.—Makis Solomos (MUSIDANSE)

**. Programme

9h30. Roberto Barbanti (TEAMeD/AIAC, Université Paris 8), Makis Solomos (MUSIDANSE, Université Paris 8) : Paysage, environnement, milieu, ambiance… art et complexité

10h.15 Makis Solomos (MUSIDANSE, Université Paris 8) : Du “son” aux paysages, milieux, ambiances… sonores

t.— Cette communication invitera à une approche
du phénomène sonore comme tissu de relations. Critiquant la notion d’objet sonore telle qu’elle s’est établie grâce à la fixation que permet l’enregistrement,
elle développera les caractéristiques du son qui convergent vers l’approche relationnelle:le son est événement ; synonyme de forme d’énergie et déterminé par sa complexité, il naît par émergence;il se présente comme phénomène holistique, immersif et inclusif. En somme, il y a indissociabilité entre l’objet qui vibre, le milieu dans lequel la vibration se propage et le sujet qui écoute. C’est sans doute pourquoi la recherche actuelle – tant en musique ou dans les arts sonores que dans les disciplines qui s’intéressent au son, des sound studies aux études d’écologie environnementale, en passant par les arts de la scène, la géographie, l’urbanisme, l’architecture, le design…) – tend, d’une manière implicite, à dépasser le concept de son au profit d’expressions composées. Parmi ces expressions, si les notions d’«espace» ou d’«environnement» sonores semblent utilisées par défaut, trois autres mettent en avant l’approche relationnelle, chacune à sa manière : les «paysages sonores», qui privilégient le regard (analytique) ; les «milieux sonores», qui penchent pour une relation immersive;les «ambiances» et «atmosphères» sonores qui insistent sur la modalité sensible.

11h. Catherine Chomarat-Ruiz (Université de Valenciennes et du Hainaut Cambrésis) : La complexité du Digital Land Art

t.— Héritiers conscients ou involontaires du Land Art des années 60, certains artistes du numérique s’intéressent au paysage, à l’environnement (faune et flore), voire aux météores tels que les brouillards, les vents violents, les cyclones… Dès lors, ils ne composent plus une œuvre in situ, entourée ou installée dans ce type de milieux puisque ce sont ces milieux et les sensations qu’ils provoquent qui, via l’artifice de la technique, sont recréés. À travers une série d’œuvres issues du Digital Land Art, nous interrogerons la signification esthétique de ce renversement.

11h45. Joanne Clavel (MUSIDANSE, Université Paris 8) : De la vie à l’art une pensée de l’altérité au delà de l’anthropos chez Lia Rodrigues

t.— Face à l’écocide actuel, une création artistique «écologique» exigerait avant tout d’être cohérente avec l’ensemble des vivants aussi bien dans ses processus de production et de diffusion que dans ses processus de création. Une détermination selon l’espace où se présenterait l’œuvre passerait à côté des enjeux écologiques que le monde de l’art doit relever. À partir du travail chorégraphique de Lia Rodrigues nous verrons comment cette artiste a entrecroisé tout au long de sa carrière chorégraphique cette question de l’écologie. C’est principalement par l’exigence d’une éthique de l’autre que son travail à questionner tour à tour les inégalités sociales, le perspectivisme, le colonialisme, le féminisme. Cette éthique de l’autre se déploie à différentes échelles de la planète que nous tâcherons de développer. Ainsi, Lia Rodrigues réussit à faire milieu tant dans le monde de la danse contemporaine mondialisée, en proposant une esthétique engagée qui recrée des ambiances immersives (favelas, communautés indigènes, collectifs de vivants) que dans le collectif de sa compagnie qui s’ancre au cœur de la plus grande favelas de Rio:Mare.

12h30. Pause

14h30. Christine Guillebaud (CREM-LESC, CNRS) : Anthropologie des mondes sonores

t.— Entrer en relation, démarquer l’espace, transformer. Une réflexion sur les notions utilisées en ethnomusicologie et en anthropologie pour aborder les mondes sonores en situation.

15h15. Elisavet Kiourtsoglou (École Nationale Supérieure d’Architecture Paris Malaquais) : L’oreille de l’architecte : (re)découvrir l’espace par l’exploration de l’environnement sonore

t.— Pendant l’enseignement intensif à ENSA Paris-Malaquais (7-13 février 2017) que nous encadrons, les étudiants auront la possibilité d’explorer, enregistrer et utiliser le paysage sonore d’un certain quartier de la ville de Paris (Place des Fêtes) comme agent actif dans le processus de création d’un espace de rassemblement au même lieu. Nous nous concentrons sur l’analyse et le passage des données sonores en maquettes conceptuelles, en explorant des pratiques musicales et architecturales (spatialisation du son, décor du son, installations sonores, acoustique d’espace). Une sélection de projets rendus par les étudiants sera présentée et commentée lors de notre intervention dans la journée d’études.

16h. Jean-Paul Thibaud (CNRS, CRESSON / UMR Ambiances) : Pour une écologie ambiante

t.— Que gagne-t-on à développer une écologie ambiante et à introduire la catégorie de l’ambiant aux côtés de celle de paysage ou de milieu ? En se posant cette question, il s’agira de faire valoir la puissance heuristique et la portée opératoire de la notion d’ambiance en matière d’expérience ordinaire. Outre sa capacité articulatoire, l’ambiance permet de rendre compte de l’émergence d’une sensibilité atmosphérique de l’ordre du diffus, du discret et de l’infra.

16h45. Discussion

t.— Modération : Kostas Paparrigopoulos (Université des sciences appliquées de Crète), Carmen Pardo Salgado (Université de Girona)

1016

**.— Arts, musique, complexité et monde animal

t.— Journée d’étude du 29 octobre 2016, à l’INHA, Dans le cadre du séminaire doctoral transdiscipinaire Art, complexité, écologie, 2016-2017

**.— Programme

9h30-12h15. Olivier Darné et Christophe Saintagne

14h-18h. Autour de François-Bernard Mâche : avec Anne-Sylvie Barthel, Georges Bériachvili, Antoine Freychet, Marta Grabocz, François-Bernard Mâche

t.— Ce séminaire entend interroger la création artistique – notamment dans le domaine des arts plastiques, de la musique et des arts sonores, mais aussi dans d’autres disciplines artistiques – au regard de son implication écologique croissante qu’on observe ces dernières années. Le « tournant esthétique », avec lequel les artistes interrogent la relation à l’environnement naturel, social et mental, démontre l’insuffisance de toute position exclusivement axée sur une vision purement anthropocentrée et autoréférentielle propre à la conception du « monde de l’art » qui a dominé la pensée esthétique de ce dernier demi-siècle. Le constat de départ est celui de l’émergence d’une nouvelle conception esthétique qui s’est imposée au niveau des sciences de la nature en montrant la dimension holiste et systémique de la réalité ainsi que les interconnexions essentielles entre organique et inorganique. Le séminaire se propose de contribuer à l’identification et à la définition des fondamentaux de cette nouvelle esthétique à la hauteur des défis théoriques et pratiques de notre temps.

Enseignants-chercheurs
et doctorants responsables

P p.—Roberto Barbanti (TEAMeD-AIAC)
P p.—Antoine Freychet (MUSIDANSE)
P p.—Makis Solomos (MUSIDANSE)

Coordination

 

P p.—Roberto Barbanti (TEAMeD-AIAC)

P p.—Makis Solomos (MUSIDANSE)

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